Nous, citoyens Africains du Niger, Résolu à consolider les acquis historiques des luttes héroïques des peuples souverains d'Afrique et du Niger, - Engagé à rester fidèle aux idéaux des victimes de la répression et assassinats coloniaux et néo coloniaux tels les syndicalistes, hommes politiques et leaders d’opinion intègres mais aussi des martyrs tombés sur le champ d’honneur pour l’avènement des États de droit plus respectueux des Droits, les libertés, et la dignité des citoyens mais aussi propice à l'exercice de leurs devoirs ; - Résolu à bâtir une nation Africaine, Nigérienne à défaut, empreinte d'unité, de dignité, de la paix, de l'industrie et par conséquent de la prospérité ; -Vu la volonté manifeste et réaffirmée de tous les pays africains de pouvoir «conclure » éventuellement des accords d’association ou de communauté emportant abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité Africaine» (voir la constitution du Niger à l’Article 172 et des autres pays de 1960 à nos jours) ; - Considérant l’inconstitutionnalité et l'anachronisme plus que manifestes du décret n° 45-0136 du 25 décembre 1945 pris par le Général De Gaule, instituant les deux zones monétaires CFA, en l’Afrique de l’Ouest et Centrale publié au Journal Officiel français du 26 décembre 1945 ; - Vu le constat selon lequel FCFA veut réellement dire Franc des Colonies Françaises d’Afrique qu’on assimile à tort à une définition signifiant Franc de la Communauté Financière Africaine, comme si dans les deux zones d’emprise du CFA ‘’on y finance’’ véritablement le développement ou du moins il s’autofinance ! - Considérant le caractère privatif du système monétaire CFA, qui en réalité ne donne au Niger et ou aux autres pays africains que la seule faculté d'usus du FCFA, c'est à dire son usage comme monnaie, le ou les privant ainsi des autres attributs inhérents au véritable droit de propriété juridique d’un bien tel que le fructus , c'est-à-dire le droit de jouir des fruits ou des retombées de l’usage d’un bien ou d’une propriété souveraine mais aussi l’abusus ; qui signifie le droit d’effectuer des opérations sur le marché de change aussi bien national qu’international, mais aussi d’instituer et ou profiter souverainement d'un taux de change fixe ou flottant selon la donne du marché national ou international étant donné que la parité est toujours fixe entre le FCFA et l’Euro. - Constatant les effets de la crise financière internationale sur les maigres économies africaines et la recommandation même du Fonds Monétaire International de mettre fin au système supposé de la fixité de parité tant prôné par la France, et qu’elle a toujours violé en réalité en 1973 et en 1994 et le 1er Janvier 2002 suite à l’arrimage de la France à la zone Euro, ce qui a fait appauvrir les pays africains des deux zones CFA jusqu’à la proportion équivalent à 13 fois. Si, on considère que de 1FF=100FCFA, on est passé à 1Euro=650FCA ! - Vu le caractère extrêmement inégal, dolosif et violent de l’accord de coopération monétaire entre la République Française et ''les Républiques'' membres de l'Union monétaire ouest africaine, renouvelé à Dakar le 4 décembre 1973 mais aussi celui de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale. - Considérant les constitutions de tous les pays Africains des deux zone Monétaires de l’indépendance à nos jours qui ne reconnaissent nullement ‘’le cours légal et libératoire’’ de la monnaie Franc CFA et cela n’est-il pas si plausible qu’aucune constitution de ces pays ne reconnaissent juridiquement le Franc CFA ? - Vu la nécessité d’un sursaut panafricain de tous les Juristes, économistes, autres leaders d’opinions, dirigeants des partis politiques Nigériens, et des autres pays africains contre le système du Nazisme monétaire du système Franc CFA en expérimentation par la France sur nous. - Constatant, la volonté exprimée à l’unanimité que le 16 et 17 décembre 2010 à Yaoundé par les Chefs d'États Africains de créer le Fond Monétaire africain, réitéré le 23 Janvier 2012 à l’occasion de la rencontre de la commission Économique pour l’Afrique de l’Union Africaine (CEA) dirigée par Son Excellence Mr Maxwell MKWEZELAMBA et l’Association des gouverneurs des banques centrales africaines en marge du sommet des chefs d’Etats du 29 Janvier 2012 qui s’est tenu à Addis-Abeba. - Vu la possibilité de quitter unilatéralement ou collectivement la zone monétaire CFA exprimé à l’Article 13 de l’accord de coopération monétaire de 1973 dont le Niger a été partie prenante à Dakar qui stipule qu’« à la demande de tout État signataire du présent Accord qui estimerait que l'évolution du régime défini par cet Accord compromet ou risque de compromettre substantiellement ses intérêts, les États signataires se concerteraient sans délai afin de décider des mesures appropriées » ; - Vu le caractère, cruel, inhumain, dégradant, criminel de la politique et du système monétaires actuels auxquels est soumis le Niger en particulier et les autres pays de façon générale ; - Considérant la gravité sans cesse réaffirmé du perpétuel crime contre l’humanité du système des comptes d’opérations sur les vaillantes populations Africaines en général et Nigériennes en particulier mais aussi le discrédit qu’il jette sans cesse sur l’une de nos plus grandes institutions qu’est l’Assemblée Nationale qui s’est traduit depuis des décennies par le rejets pur et simple de différents budgets nationaux qu’elle vote de 1958 à nos jours dont la dernière illustration a été celle effectuée sur le Budget nationale du Niger de l’année 2011-2012 afin de le conformer à l’exigence d’alimentation des comptes d’opération présenté sous prétexte d’une rigueur budgétaire et de réalisme! - Vu le « caractère sacré de la vie » et « de la personne humaine » et l’obligation constitutionnelle qui est faite à l'État « de la protéger » ; - Vu l’obligation constitutionnelle qui est faite à l'État de « garantir aux citoyens le droit à la santé », « à l’intégrité physique et morale », « à une alimentation saine et suffisante » à l’éducation et à l’instruction » et qui sont constamment remis en cause par la superstructure du système monétaire CFA. - Vu la nécessité d’une véritable renaissance du Niger en tant qu'État ou membre à part entière des Etats-Unis d’Afrique et ou la sauvegarde pérenne de la paix sociale et la stabilité politique en Afrique ; - Considérant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes réaffirmé par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; - Constatant la nécessité pour notre continent, à défaut pour notre Etat, sur fond du constat de ce qui prévaut au Mali, de s’ériger des ‘’Institutions’’ véritables et ‘’fortes’’,crédibles, disposant des véritables moyens financiers et par conséquent d’un véritable pouvoir décisionnel ; Bref vue la nécessité pour notre continent ou, à défaut de notre État de s’affirmer s’engager, sans mimétisme de façade à offrir les services sociaux de base en termes de minimum vital pour le développement socio-économique et culturel mais qui se trouve contrarié l’un ou l’autre par une volonté paternaliste de l’Etat Français ou du moins de l’Union Européenne et ses valets locaux, Nous, citoyens Africains du Niger sommes convenus de ce qui suit : - La création de la section du Niger d’une Association panafricaine dénommée : Mouvement pour la Souveraineté Économique et Monétaire Africaine, en abrégé MOSEMA-Niger. - Nous voulons que tous les pays africains se mobilisent pour mettre fin à ce système criminel du Franc CFA en créant dans leur pays des sections de ce Mouvement dans le but de les rassembler pour en faire une Fédération. Contacter pour tout renseignement : [email protected] Téléphone: + 00 227 96 38 85 82 + 00 227 91 61 40 45/00227 91 61 40 45 Mr Lawal ABDOULAYE Contacter l'auteur de la pétition
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