Question au Professeur Cossi Bio Ossè (2)
Eh bien en effet la presse française, quand on l’analyse en long et en large, apparaît très favorable au président Obama et, disons-le, sournoisement défavorable à son challengeur républicain Mitt Romney. Ce constat peut se faire indépendamment des sensibilités politiques car elle se distribue à l'envi, au détour des pages et des lignes dans toutes sortes de journaux et de magazines mais aussi dans la presse audiovisuelle. Ce positionnement peut s'expliquer par deux ou trois raisons essentielles : Troisièmement Obama est perçu comme un « Noir ». Et pour les Français qui dit « noir » dit Afrique. Les Français sont satisfaits d'avoir affaire avec Obama car avec lui ils peuvent mettre en œuvre |
l'expérience et le savoir qu'ils estiment avoir de la psychologie des noirs. De plus, en termes de relations de l'Occident avec l'Afrique, Obama et les États-Unis leur ont fait de très belles concessions en leur laissant carte blanche à la fois sur le plan diplomatique comme sur le plan militaire. Ainsi c'est sous Obama que la France a exaspéré son intervention dans son dominion ouest africain de la Côte d'Ivoire alors que jusque-là sous les présidents précédents, aussi bien aux États-Unis qu'en France, l'interventionnisme français était mesuré. Et puis, il y a l’épisode libyen à travers lequel le président Sarkozy s'est illustré comme le champion de l'Occident dans la guerre contre Kadhafi qui a été déposé puis assassiné froidement. Prof. Cossi Bio Ossè |
[autre mièvrerie] Tout sourit à Obama aujourd'hui :
- Les sondages, qui montrent un vrai rebond post-convention (5 points, selon Gallup, le plus grand écart depuis juillet avec Romney).
- Les chiffres de la collecte de fonds pour le mois d'août (il est repassé devant Mitt Romney avec 114 millions de dollars – 89 millions d'euros – contre 111,6).
- Et l'image du jour, qui illustre le soutien (voire l'amour) dont bénéficie le président, toute déception consommée.
Cette image – qui n'est pas l'œuvre, pour une fois, de Pete Souza, le photographe officiel, mais des photographes du pool qui suit le président dans tous ses déplacements – prendra sûrement rang d'icône dans la campagne. Ou comment Barack Obama essaie de récupérer les "Reagan democrats".
On y voit le président "lifté" par la classe moyenne, en quelque sorte. L'homme est Scott Van Duzer, un petit patron de pizzeria de Fort Pierce, en Floride. Il est républicain mais a voté Obama en 2008 et compte recommencer en novembre. Il n'a été prévenu de la venue du président que 40 minutes avant son arrivée. Juste le temps de quitter sa partie de golf et de rentrer à la pizzeria, qu'il a ouverte à l'âge de 16 ans (il en a 46).
La Maison Blanche a prévu de s'arrêter là pour remercier Scott d'être aussi dévoué à la cause du don du sang. Après avoir eu connaissance du cas d'enfants atteints de cancer et en attente de transfusion, il a monté une fondation qui s'occupe de collecte de sang. Il a reçu les félicitations du Surgeon General (sorte de chef de l'Assistance publique) pour son action caritative.
Il se trouve que Scott est un grand gaillard qui fait de l'haltérophilie (il soulève 159 kilos). "Regardez-moi ces muscles", vante Obama. Les deux hommes se lancent des bourrades. Un "big bear hug". Puis Scott soulève de terre le président (qui ne pèse "que" 80 kilos, il est vrai, pour 1,85 m). "Quoi ? Le Secret Service laisse faire ça ?" fait mine de s'insurger le New York Times. Les agents ne se sont pas offusqués, a raconté Scott Van Duzer. Ils ont dit que "c'était OK de le soulever à condition de ne pas l'emporter".[http://clesnes.blog.lemonde.fr/2012/09/10/obama-lifte-par-scott-le-republicain/ ]
Rédigé par : Toglossou Antoine | 10 septembre 2012 à 18:03
Une perle au hasard :
La métamorphose
Elle tweete, elle plaisante, distribue des franches accolades à qui veut et a clairement amené un vent de décontraction à la Maison Blanche. Dans la lignée des First Lady américaines, pas de doute, Michelle Obama a une place à part. Et aujourd'hui, une place de star...
Pourtant, il y a quatre ans, beaucoup, dans l'entourage du président américain tentaient de la faire taire. A l'époque, l'épouse de Barack Obama, au caractère bien trempé, est presque considérée comme un handicap dans la campagne menée par son mari. Aujourd'hui, c'est tout le contraire. Alors que le président américain est engagé dans sa course à la réélection, Michelle Obama est devenue une pièce maîtresse de la campagne de son mari.
En quatre ans et via une opération séduction très réussie, la First Lady a su non seulement moderniser l'image des Premières dames mais aussi gagner le cœur des Américains.
Retour en images sur un parcours atypique et une communication parfaite, qui font de Michelle Obama un modèle rassembleur et une formidable machine à engranger des voix pour son époux...
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/michelle-obama-une-arme-de-s%c3%a9duction-massive [...]Michelle Obama électrise la convention démocrate http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2012/09/05/michelle-obama-electrise-la-convention-democrate_1755771_829254.html
Rédigé par : BA | 05 septembre 2012 à 10:26
Paradoxalement, c'est la presse de droite qui est la plus remontée contre Mitt Romney, car elle sait qu'avec la droite américaine, la France n'aurait pas la carte blanche qu'elle a pu avoir en Afrique sous Obama ; plus que la gauche, la droite est consciente et satisfaite par les succès que la Françafrique a engrangés sous la présidence molle d'Obama ; et c'est cette même Françafrique qui se sent dépositaire de la "psychologie des Noirs", que la France croit mettre en œuvre dans ses rapports avec Obama...
Rédigé par : Toglossou Antoine | 03 septembre 2012 à 18:28