La Secrétaire exécutive de l'Agence nigériane pour l'interdiction de la traite des personnes et autres questions connexes (NAPTIP) Mme Beatrice Jedy - Agba, a exprimé sa préoccupation que le Nigeria et la République du Bénin demeurent des sources ainsi que des points de transit et de destination pour les personnes victimes de la traite. Un total de 384 enfants, selon elle, ont été sauvés du travail à Abeokuta, la capitale de l'État d'Ogun. « Les 384 enfants ont été retirés d’Abeokuta et conduits à Zakpota, a dit Mme Béatrice Jedy - Agba. Ce programme comporte trois volets que sont : la réhabilitation, le rapatriement et la réinsertion. Parfois, quand nous allons au Bénin, on trouve des enfants nigérians impliquées dans le travail des enfants. Même les parents de ces enfants sont pris en charge pour trouver des moyens alternatifs de subsistance au lieu de chercher à utiliser leurs enfants comme sources de revenus. |
« Ceux qui font la traite des enfants à partir de la République du Bénin vers le Nigeria sont souvent eux-mêmes des Béninois. Aussi, quand ils sont capturés, nous les remettons aux autorités Béninoises en vue de poursuites. En tant que tel, nous ne disposons pas de statistiques à portée de main pour le nombre de ces arrestations faites », a-t-elle dit. Dans le communiqué qui a été également signé par la partie béninoise, M. Emile Ekpinse (Vice - Secrétaire général, Ministère de la Famille, des Affaires sociales, de la solidarité nationale, des handicapés et personnes âgées, du Bénin), les deux pays se sont engagés à partager les informations et renseignements susceptibles de permettre d'arrêter et de poursuivre les trafiquants d'êtres humains. Les deux parties ont souligné la nécessité de renforcer les activités de groupes de surveillance dans les communautés frontalières comme Seme, Owode, Idiroko, Igolo, Ilara, Alagbe en les dotant d’outils de base. Binason Avèkes |
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