Si ce n'étaient pas des vieillards comme Tévoédjrè, Dossou, ou Gnonlonfoun, qui étaient derrière l'invraisemblable holdup électoral du 13 mars 2011, on n'y aurait reconnu l’effet d'un enfantillage honteux. Une entreprise rocambolesque, dénuée de sagesse et de sens, grossière, flagrante et absurde. Un acte inconsidéré comme seuls savent en faire les jeunes ou les adolescents.
Or, tout cela est le fait de septuagénaires voire même d'octogénaires qui ont blanchi sous le harnais de la vie politique. Et c'est là où le bât blesse ; ce qui est proprement renversant dans la situation historique du Bénin actuellement. Cela confirme si besoin est le fait que l'âge ne procure pas forcément la sagesse ; qu'il ne met pas à l'abri des déviances et délires infantiles. L'âge peut générer aussi une régression morale qui rapprocherait dangereusement un octogénaire d'un adolescent.
Amida Bashô
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