Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Appel au Mathématicien Politique
Ce qui est remarquable lorsqu’on considère dans le paysage politique béninois les regroupements plus ou moins structurés (ou hétéroclites ?) portant la dénomination générique de Gn (G4, G13, et bientôt G50) c’est que d’un point de vue mathématique, il s’agit d’une suite d’ensembles au contenu (ou cardinal) décroissant. Le cardinal étant rapporté à la représentativité réelle des associations ou partis politiques composant chacun de ces Gn. Si gn est le cardinal de Gn, de fait, il apparaît que g4 > g13 > g50… À partir d’un certain indice donné, la tendance à la surenchère numérique qui s’observe dans la dénomination de ces groupes trahit l’intention d’une interversion frauduleuse entre le nombre n d’éléments contenus dans ces Groupes et le nombre N, somme des cardinaux des sous-groupes ou le nombre P, somme de leur poids réels sur l’échiquier politique. Comme toujours en matière d’actes ou de communication politiques, de la part d’un pouvoir à la culture populiste chevillée au corps, cette surenchère que traduit la formation récente du soi disant G50 relève d’un beau numéro de consensus frauduleux. On laisse sous-entendre que plus l’indice associé au G est grand, plus considérable est le regroupement qu’il induit alors qu’en réalité c’est tout le contraire. Et pourtant, la décroissance du poids politique des G en fonction de leur indice saute aux yeux ! Où trouver un mathématicien politique qui prenne sur lui le temps et le soin de calculer à l’avance l’indice n0 pour lequel le contenu du Gn0 correspondant est égal à zéro ? C’est le plus sûr moyen de calmer les ardeurs de nos politiciens illusionnistes
Éloi Goutchili
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