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Il a commencé par intimider les journalistes, à les emprisonner
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Puis il a mis sous contrat un grand nombre de média de toutes sortes : journaux quotidiens, radios, et télévisions
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Il a crée des organes à sa solde, mis sur pied et fait financer avec l’argent public une cellule dite de promotion du changement, mais qui ne fait que la propagande de son obsession de réélection.
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Pour se donner l’allure d’un dirigeant qui inspire la crainte, il a commencé à mettre en prison ses ennemis politiques, à les menacer, les harceler, les opprimer fiscalement ou administrativement, sous prétexte de lutte contre la corruption ou de respect de l'autorité de l'Etat
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Sa garde Présidentielle s’est illustrée à plusieurs reprises dans des holocaustes de triste mémoire d’innocents qui avaient le malheur aléatoire de se trouver sur le passage de son cortège ! Lorsque ces odieux crimes récurrents ont atteint un niveau insupportable ou que la quantité de sang requis par d’obscurs charlatans a été atteinte, ces soi-disant bavures ont cessé par enchantement…
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Il refuse d’entendre raison en ce qui concerne la concertation autour de la Lépi
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Il réprime les manifestations des opposants politiques, ou leur refuse l’autorisation de manifester alors que ses thuriféraires stipendiés organisent en son honneur des marches de soutien au rythme du quotidien
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Sa mouvance est impliquée dans le kidnapping de conseillers municipaux pendant qu’à la sauvette ses préfets aux ordres organisent des élections de conseils municipaux qui sont gagnées de façon rocambolesque par sa mouvance qui sans vergogne ni scrupule se saisit de villes dans lesquelles sa majorité est imaginaire
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Il met en prison un citoyen honorable et honnête d’une grande utilité pour la nation parce que le bruit courait que celui-ci allait se présenter aux élections présidentielles
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Il refuse de faire installer des conseils municipaux au motif de plaintes en irrégularité alors que celles-ci ne sont pas suspensives, et ce refus n’émeut pas la Cour constitutionnelle pourtant gardienne de la loi.
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Il instrumentalise les institutions de la République, dont la Cour Constitutionnelle qui pond avec une régularité déconcertante des avis complaisants en sa faveur.
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Après le cortège de morts sur le passage de son cortège Présidentiel, son règne finit par des disparitions de personnes, qui n’ont rien à envier aux disparitions qualifiées de bavures et où le sang versé et les victimes pouvaient se voir. Ces disparitions qui sèment la psychose dans le peuple atteignent bien le but sinistre qui leur est assigné.
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Très régulièrement et de façon graduée et soutenue, il teste le pays et l’opposition, les provoque et mesure leurs réactions après des violences constitutionnelles et politiques qu’il leur administre sciemment comme préfiguration diabolique de ses intentions prochaines
Au total, Yayi Boni n’a pas l’intention de laisser le pouvoir, ni de la conserver démocratiquement. Comme il l’a promis, il est prêt à mettre la pays à feu et à sang. En enfilant les oripeaux du dictateur, il compte faire peur au peuple, et à l’opposition, qu’il entend placer devant le fait accompli d’un vote truqué et d’une volonté de répression dans laquelle le mutisme apparent de l’armée en dit long sur sa mise au pas tarifée.
Aminou Balogoun
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