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Dixit : L’Impédance de l’Indépendance

Il ne faut donc plus rêver, il faut décider. En Afrique noire, l’assurance d’un avenir meilleur que le présent désastreux passe par l’éducation, l’instruction, la formation, l’information, la scolarisation l’alphabétisation. L’accumulation des termes veut simplement signifier que, même en déclinant le terme comme l’on veut, l’on en viendra toujours à la seule vérité que notre intelligence a besoin du support ‘‘matériel’’ de l’abstraction de l’écriture pour se réveiller et s’éveiller, s’épanouir et bondir. Dixit Roger Gbégnonvi

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Lettre à Pancrace sur deux ou trois choses à Propos du Discours de Cinquantenaire du Bénin Prononcé par M. Yayi Boni

Mon Cher Pancrace,

J'ai reçu ta dernière lettre de Bruxelles, et je me réjouis que tout se soit bien déroulé quant à la prestation de S. Je pense aussi à ton action auprès de l'Unesco en faveur de Trépied, dont je te remercie par avance du succès. Malgré ton investissement sur ces fronts très prenants, tu n'as pas manqué de montrer, comme d'habitude ton intérêt pour l'actualité nationale en cette année du cinquantenaire, qui au Bénin est particulièrement tendue. Dans cet ordre d'idées, dans ta lettre, tu attaques de front le discours du chef de l'Etat, et comme piqué à vif par sa médiocrité indiscutable, tu me demandes sans détour de te dire deux ou trois choses choquantes dans ce que tu appelles " cette honteuse prestation" Je crois que ta manière de poser directement le problème en dit long sur ta déception, car tu devrais avoir investi beaucoup dans la signification pour la jeunesse du cinquantenaire de l'Indépendance, et tu en attendais beaucoup. Quant à moi, je n'ai jamais investi dans les anniversaires, et encore moins dans la notion d'Indépendance qui, de mon point de vue n'a jamais eu lieu et est loin d'avoir lieu. La question que je serais tenté de poser est : "Qui est indépendant de qui, quand, quoi, comment " ? Mais malgré cette prise de position, très marquée idéologiquement, je comprends bien le sens de ta question, et  je me propose de te répondre dans le même esprit, à brûle-pourpoint, sans détour.

Zossou Show !

Causerie, débat et discussion à bâton rompu de Gaston Zossou, rhéteur passionné, au verbe décapant et coloré…

1.

Fleur de nuit – 3.

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L’Indépendance des Pilleurs

Dans un monde où il est établi que plus personne n'est indépendant de personne, et où toutes les nations dépendent les unes des autres, il est tout de même curieux et suspect que l'élite africaine clame haut et fort, et fête dans l’euphorie l’indépendance des nations qu’elle pille depuis 50 ans, en toute indépendance. L’indépendance, celle que l’élite des fortunés politiciens africains fêtent dans la joie et l’insouciance, c’est le processus – sinon le procédé –qui a consisté à remplacer  des exploiteurs étrangers par des pilleurs autochtones. Le mot réfère la relative indépendance dans laquelle opère cette tourbe infecte de voleurs sans foi ni loi qui se construisent un pseudo-paradis sur terre contre l’enfer de la multitude de leurs semblables.

Amida Bashô

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Le Nègre et l'Indépendance

L'Indépendance : je ne comprends pas les Nègres. Le temps qui passe sans attendre ni peuple, ni race, ni nation, leur donne l’occasion d’avoir honte d’eux-mêmes comparés aux autres races, peuples et nations de la terre ; et, comme des animaux ou des dieux, au-dessous ou au dessus de ce sentiment stimulant, ils se saisissent bruyamment de l'occasion pour crier au monde la médiocrité patente de leur triste palmarès dans le concert des nations adultes en marche, des continents et des races épris de progrès. C’est peut-être aussi ça la Négritude : N’avoir rien fait au mieux, ou au pire avoir aggravé l’héritage et s’en montrer fiers !

Amida Bashô

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ICCS : Le Malheur des Uns, le Bonheur des Autres

Pour une fois que nos dirigeants et cadres laveurs de chèques – ce qui est presqu’une tautologie – ont décidé de planquer localement leur butin, voilà que ça débouche sur un scandale ICC SERVICES. L’Appel à consommer local n’est dont pas opérationnel en matière bancaire. Voilà qui fait un appel d’air aux banques suisses, paradis fiscaux et autres îles Caïmans au grand large…Le malheur des uns fait le bonheur des autres…

Amida Bashô

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Bénin : Jean-Louis Thémis échappe à la mort

par Ginette Poulin

Jean-Louis Thémis, chef cuisinier bien connu, professeur et fondateur de l’organisme humanitaire Cuisiniers sans frontières (CSF), a failli perdre la vie le 26 juillet dernier au Bénin, en Afrique de l’Ouest, lors d’une collision impliquant un taxi et un camion remorque. En plus du chauffeur de taxi, qui est mort sur le coup, trois autres personnes se trouvaient à bord de la voiture, notamment Frédéric St-Laurent, cuisinier humanitaire québécois en mission au Bénin pour CSF, qui a été grièvement blessé à la tête et au visage.

En juin dernier, M. Thémis ouvrait une école de cuisine pour démunis dans l’arrondissement de Glazoué, au Bénin ; la troisième après celles de Majunga et d’Antananarivo, à Madagascar. Au moment de l’accident, le chef revenait de Cotonou, la métropole béninoise, où lui et M. St-Laurent avaient participé à l’émission « Week-end matin ». Après une démonstration culinaire, les deux collègues en avaient profité pour expliquer le sens de leur action humanitaire au Bénin soit, entre autres, de faire de l’enseignement de la cuisine un outil de lutte contre la pauvreté.

Jean-Louis Thémis devrait être de retour à Montréal le 4 août prochain. Pour ce qui est de Frédéric St-Laurent, le tragique événement pourrait compromettre la suite de son enseignement à Glazoué, où il devait être jusqu’en septembre…

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