En matière d'autorisation de manifestations des partis politiques, le Gouvernement ne fait pas seulement preuve de discrimination : entre les bonnes manifestations d'une part, celles des thuriféraires du régime, et les mauvaises d'autre part, celles des opposants. En osant faire interdire par ses préfets liges les meetings d'un Grand Parti comme l'UN, Yayi Boni fait preuve d'une injustice monstrueuse et d'un culot monstre. Il pousse la provocation vers les confins troubles et troublants de l'irresponsabilité morales, à n’en juger que par les valeurs du Renouveau démocratique qui ont présidé à sa propre accession au pouvoir. En quoi le meeting d'une partie du peut-il faire du tort au peuple ?
Amida Bashô
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