L’ESSENTIEL DES INFO-BENIN du 08/06/2010 |
Koupaki en VRP du Gouvernement Le Ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination gouvernementale, Pascal Irénée Koupaki était hier l’invité de l’émission « Dossiers en main » sur l'ORTB. |
L’ESSENTIEL DES INFO-BENIN du 09/06/2010 | |
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Koupaki en VRP du Gouvernement Le Ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination gouvernementale, Pascal Irénée Koupaki était hier l’invité de l’émission « Dossiers en main » sur l'ORTB. Plusieurs sujets ont été abordés par le Ministre. Le propos du Ministre a tendu à justifier l’action du gouvernement sur le plan économique et social. La crise était au centre du propos. Dans sa persistance et ses effets, la crise est plurielle. Il y a bien sûr la crise économique mondiale, mais aussi la crise pétrolière de 2007, et celle énergétique et alimentaire de 2008. Le gouvernement, a expliqué le Ministre, a pris des mesures volontaristes pour endiguer les effets de ces crises. Au nombre de ces mesures, il y a le plan de sécurité alimentaire, l’injection de liquidité dans l’économie, le financement de plusieurs projets. Le Ministre a aussi délivré un satisfécit au gouvernement sur le plan de la gouvernance en ce qui touche à l’assainissement des finances publiques. Quant aux inquiétudes des bailleurs de fonds au sujet du niveau de l’endettement du Bénin, Pascal Koupaki a botté en touche, arguant de ce que le niveau d’endettement du Bénin est raisonnable puisque inférieur à 20% du Pib. Même l’exécution du budget 2010, adopté par ordonnance, n’inspire pas d’inquiétude dans la mesure où seule la crise justifie la reconduite de certains projets de l’année écoulée. Comme on le voit, le Ministre a brossé un tableau reluisant de l’action économique du gouvernement, qui pourrait battre en brèche toutes les rumeurs alarmistes sur l’état des finances publiques. Même s’il apparaît en filigrane que la prudence en matière de dépense qui est imputée à la crise en dit long sur la gravité non avouée de l’impasse pécuniaire. La volonté du Ministre de défendre sa boutique aboutit à des raisonnements douteux ; comme lorsque l’augmentation de la masse salariale de 100 Milliards en 3 ans est brandie pour justifier l’assainissement des finances publiques, alors que dans le contexte d’une crise que le gouvernement aurait pu prévoir, cette même augmentation peut être aussi à l’origine de l’étiage des caisses de l’état. Au total, le Ministre Koupaki, fidèle à son image de gestionnaire compétent dans le dispositif de communication de Yayi, a voulu rassurer, illustrer la bonne marche de l’action du gouvernement et montrer comment, à travers l’engagement social, le gouvernement est à l’écoute des aspirations du peuple. Et le propos même technique, avait par moment une résonnance préélectorale |
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Hommage à Romain Assongba, alias Aziza L’Artiste Romain Assongba dit Aziza est mort le 5 juin, dans sa soixantième année. Cinéaste et homme de culture, Romain Assongba entra dans la vie active comme instituteur à Dassa, sa ville natale avant de tâter le métier de journalisme au quotidien « Ehuzu » Du journalisme, il passa au 7ème art via une formation en Union soviétique. Celle-ci marqua ses œuvres et production ( Journal, Académie, Sanctuaire, Musée, etc.) placées sous le signe du concept « Egba ». L’ancrage identitaire de son œuvre est en prise sur l’universel à commencer par l’Afrique dont l’unité lui tient à cœur.. |
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Cinéma/Blocage au chantier de construction de l’aéroport de Tourou: Mise en scène signée Rachidi Gbadamassi ? |
4 | Au secours, y a plus de sou ! Les finances de l’Etat sont au rouge. Installée de façon prématurée, la crise qui affecte les recettes de l’Etat serait la résultante de l’augmentation vertigineuse des dépenses surtout salariales alors que les recettes connaissent une tendance à la baisse depuis quelques années. L’argent devient rare, et on apprend de sources concordantes que le Sigfip (Système intégré de gestion des finances publiques) sera fermé d’ici le 30 juin prochain. La baisse des recettes fiscales surtout douanière, conjuguée à la gabegie au niveau de l’Etat est la cause de cette situation. |
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Question orale sur le dossier Cen Sad au Parlement: Le gouvernement demande un report |
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Dadah Agboli-Agbo appelle les dissidents à entrer dans les rangs Hier, mercredi, comme le veut la tradition après une intronisation, le roi Agboli-Agbo Dédjalagni a reçu la visite des dignitaires de Bohicon à son palais royal. Visite rituelle et de courtoisie au cours de la quelle le Roi a reçu des cadeaux de la part de ses hôtes et lancé un appel à l’unité. En réponse, le porte parole de la délégation de Bohicon, après avoir remercié le Roi a affirmé que « l’intronisation de Dadah Agboli-Agbo Dédjalagni s’est déroulée sur une base consensuelle » Il a ensuite prié pour la paix sur le royaume de Danxomè en particulier et tout le Bénin en général. Il a aussi fait référence aux efforts de développement du Maire de Bohicon Luc ATROKPO, qui a d’ailleurs reçu la délégation à son retour d’Abomey. |
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La programmation à l’Assemblée des affaires sur les malversations, pourrait ne pas être le fait du hasard. Selon le Matinal, il se pourrait que ce soit une stratégie pour faire amende honorable après quatre années de tête et main basses. Selon J-Ch Houngbo, le Chef de l’état dans une meilleure disposition à écouter les griefs des députés sur les questions de malversations, pourrait avoir décidé de quelques amputions pour sauver le corps de son image afin de rempiler en 2011. Ou pour utiliser une image de la navigation maritime, le chef de l’état est obligé de jeter du lest pour rester à flot. La stratégie bien huilée aurait déjà commencé avec le limogeage de trois hauts fonctionnaires de la douane, relevés de leurs postes malgré leur poids dans sa mouvance. Elle se mène de conserve avec le Président de l’Assemblée qui après avoir brillé dans son refus suicidaire de donner suite à ces affaires, adopte une attitude contraire avec le même zèle. La stratégie vise certes à faire amende honorable ; mais aussi à piéger l’opposition qui devrait choisir entre récupérer les sacrifiés ou soutenir le chef de l’état dans son action de salubrité morale. Mais le piège n’est pas inévitable, car le peuple ne sera pas dupe de la tactique éculée consistant à dissocier la culpabilité des boucs-émissaires de la responsabilité du chef du régime. Par ailleurs même s’il n’est jamais trop tard pour punir les coupables, après quatre années de sommeil dogmatique voire de complicité objective, on ne peut pas dire qu’il soit trop tôt non plus de la part d’un homme qui en cette matière avait promis le changement. |
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