Au gré de son désir aveugle, foulant au pied la liberté individuelle, parce qu’il est Président, oubliant qu’il a été élu par le peuple dans le cadre d’un système démocratique régi par une constitution qui confère à la liberté individuelle une valeur sacrée, Yayi Boni se permet de soustraire un homme à la lumière de la circulation et de le jeter dans l’obscurité du cachot comme on jette une voiture à la fourrière, ou comme son maître enferme un chien dans la niche sans raison valable ; parce que sa quiétude électorale le nécessite. Nous aimerions croire que cet arbitraire, qui suinte de perversité est un sacrifice que ses victimes sont obligées de subir dans l’intérêt supérieur de la nation, et pas seulement pour l’économie des bas instincts d’un apprenti dictateur nommé Yayi
Amida Bashô
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