Cher Pancrace,
Dans ta dernière lettre, tu me parles de la célébration de ce que, comme beaucoup, tu appelles la “ Fête du Vodoun” et tu me dis ta consternation au vu du spectacle qu’en ont donné dans les médias les dignitaires religieux, et autre initiés. Ton souci touche à leur rapport à nos langues nationales. En effet, je te donne raison car la langue est partie prenante de ce que les savants et philosophes appellent système symbolique. Et on ne peut s’intéresser à l’une s’en prendre en compte l’autre. Mais avant que de réagir à ta consternation je me permets d’abord une petite rectification liminaire qui porte sur la distinction nécessaire et rationnelle entre fête du Vodoun et Fête des religions endogènes. Quitte bien sûr à relativiser l’emploi à tout propos du mot endogène qui est devenu la notion phare de l’épistémologie revendicatrice des Noirs, au Bénin, d’un point de vue rationnel, on devrait, je crois, faire la distinction entre Vodoun et religions endogènes, pour la seule raison que les religions du cru ne sont pas toutes incluses dans un unique panthéon qui relèverait du culte vodoun. Donc parler de la Fête du Vodoun est en soit un abus de langage dont il faut mesurer la portée politique. Mais un abus de langage que je reprendrai aussi à mon compte pour aller vite et parce qu’il ne manque pas de pertinence historique et logique.
Mais, c’est vrai, les collectivités traditionnelles, en tant que détentrices d’un pouvoir d’influence sur les communautés, sont perçues par les pouvoirs publics comme des instruments de mainmise sur les consciences individuelles ; aussi s’échinent-ils à faire d’elles des relais de consignes de vote, des bergers de troupeaux électoraux. Toute chose qui, poussée à l’excès, fausse le jeu démocratique, le pervertit. Cette dérive embrouille la sérénité nécessaire au rapport de l’État avec les collectivités et les cultes traditionnels.
La fête du Vodou, cette année comme les années précédentes, en a été affectée. Au lieu que la fête soit dédiée aux retrouvailles cultuelles, on assiste à des surenchères, des stratégies de prise de pouvoir, de marquage de territoire. Et le polythéisme entre dans tous ses états, s’excite dans l’atomisation des divinités qui font boule de neige avec la cohorte diaprée de leurs serviteurs autoproclamés. Dans le domaine religieux, on assiste à la même atomisation frénétique que les appétits politiques ont suscitée dans le domaine de la royauté avec la floraison anarchique de rois et roitelets ; et leurs lots de conflits de trône, de succession et de personnes. Même phénomène que l’opération de multiplication des pains qu’a été le redécoupage des départements. Le gouvernement en cédant de façon démagogique au chantage des roitelets et personnalités locaux s’est rendu coupable du péché d’atomisation territoriale, au lieu de privilégier l’intégration nationale.
Cette philosophie – à moins que ce n’en soit le vide – et tous ces faits d’atomisation que la fête du vodou met en lumière traduisent, comme tu le dis si bien, “ un syndrome de fragmentation nationale” qui ne favorise ni l’intégration sociale ni le progrès de la rationalité légale. Toutes choses préjudiciables au développement que nous appelons tous de nos vœux. Dans ce domaine éthique où le changement est la mesure de tout le reste, le chef de l’État qui prétend apporter le changement, a failli. De ce point de vue, il est intéressant de constater, et ce sans parti-pris, que le seul exemple, la seule pédagogie d’unification rationnelle vient de l’opposition, à travers l’initiative courageuse et exaltante de l’UN.
Mon cher Pancrace, ne nous voilons pas la face, et disons les choses telles qu’elles sont. L’un des aspects du désordre instauré par le primat de la division, est le fait que tout le monde passe à côté des idées essentielles ; ce qui devait être pensé et appliqué pour rectifier nos erreurs du passé, notre posture aliénée, qui nous dévie du vrai chemin de l’activité libre, n’est pas pensé ni appliqué. Un exemple simple d’un tel manquement réside dans la conscience de la valeur de la langue. Chez nous, cette conscience est lacunaire. Les religions sont un élément capital du système symbolique ; et la langue aussi y prend sa part. Je suis de ton avis. Que ce soit la langue du vodou dont Olympe Bhêly-Quenum dans « Les Appels du Vodoun » – œuvre majeure qui fait référence – a magnifié la beauté énigmatique ; ou bien même la langue des dignitaires ou la langue du peuple. La mise en jeu et en scène de la langue par les medias devrait refléter cette conscience, cette présence d’esprit. Elle doit faire preuve d’autonomie et d’authenticité, prendre en compte la dimension intime de la langue. Elle doit tendre à réduire à sa plus simple expression la médiation entre nous et nous-mêmes. Même lorsqu’il s’agit de porter la parole hors du cercle intime des adeptes du culte, ou des membres d’une collectivité pour l’exposer urbi et orbi, il sied qu’en toute conscience le vodounon l’initié ou le dignitaire daigne parler en sa propre langue. Or, le spectacle qu’on a pu voir dans les medias – et ce, indépendamment de l’ambigüité mal maîtrisée de ce qu’on appelle la langue officielle – est celui de l’excitation impudique avec laquelle, ces gens se bousculaient pour dire dans une langue étrangère sinon hostile ce qu’ils pouvaient ou devraient, si notre esprit ne marchait pas sur la tête, dire dans leur langue, et qu’un interprète devrait se charger de traduire, le cas échéant. Il y avait dans cette bousculade à montrer de quel bois on se chauffe quant à la capacité de parler plus ou moins la langue du blanc – avec laquelle même en ce jour sacré nul n’a songé à observer une trêve symbolique –quelque chose de pathétique et d’aliéné qui est à la base du spectacle d’arriération que nous offrons au monde. Un signe de notre malheur, de notre nuit noire et sèche.
Les gens s’échinaient à montrer qu’ils savaient parler français, à montrer à eux-mêmes et à leur auditoire supposé qu’ils savaient aligner sujet, verbe et complément en français, et donc sans doute qu’il s’agissait là d’une preuve de considération sociale ou intellectuelle. Alors que dans le fond le respect était en soi, pour soi et par soi-même. Cette hargne dans l’aliénation, n’est pas sans rappeler la posture de nos rhétoriqueurs habituels, haut-parleur du français et intellectuels putatifs, dans leur référence figée à trois ou quatre auteurs français toujours les mêmes : Victor Hugo, Voltaire, Montesquieu ou Rousseau, en dehors desquels à les en croire, la culture française, cette chose pourtant si riche et vivante, n’a point de salut. Désuétude ritualisée, érigée en sommet rhétorique éblouissant du bien dire et de la culture lettrée sous nos tropiques aliénées, figées, desséchées, étiolées. Comme si la culture française était définitivement figée à ce quarteron d’auteurs dont nul ne songerait à contester les valeurs mais qui sont loin d’en épuiser la richesse dynamique, le foisonnement et le riche écoulement fluvial. C’est que nous préférons la facilité et la paresse ; que ce soit pour nous interroger sur ce qu’est réellement la culture française, comme sur la nécessité de considérer nos propres langues et de les adapter aux exigences pratiques du monde moderne. Il y a sans doute à engager un travail d’organisation de la parole voire de la pensée lorsqu’elles s’expriment dans nos langues ; et ce travail, doit être pris à bras le corps, et préféré à la facilité de se vautrer dans des banalités éculées et faussement clinquantes auxquelles donne lieu la fuite en avant sur le terrain linguistique, culturel et intellectuel de l’étranger.
La culture française, comme toutes les cultures est aussi vivante qu’un fleuve ; et comme l’a dit Héraclite on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve. Que les nôtres arrêtent donc de nous bassiner à chaque fois avec les mêmes Voltaire, Rousseau, Montesquieu et Molière ; qu’ils soient plus précis, plus vivants, plus actuels ; qu’ils cessent de se cacher derrière leur petit doigt et de mystifier leurs congénères par cette approche pétrifiée de la culture.
Pour en revenir à la fête du vodou et son rapport avec la langue, il faut dire que dans cette frénésie d’aliénation à laquelle il donna lieu dans les médias officiels, il y eut quand même deux exceptions notables qui méritent d’être citées en exemple. Ainsi en est-il de l’intervention de Mito Guin, Agboto Zomè Houtchénou, qui a fait exactement ce qu’il fallait faire : parler dans sa langue, le goun, qui était alors traduite en français.
Mon cher Pancrace, il est heureux de constater qu’une telle voix de liberté et d’intégrité sereine vienne de Porto-Novo. Pourquoi ? Eh bien depuis Toffa et sa mésentente avec Glèlè et Béhanzin qui a été implacablement instrumentalisée par les Français pour conquérir le Danhomè avec toutes les souffrances historiques qui en ont découlé, on s’était habitué à voir l’homo portonovus, comme un traitre dans l’âme, un aliéné, et le maillon faible de l’unité de notre race. Ainsi s’autorisait-on facilement à interpréter des faits politiques plus récents sous l’angle de ce préjugé ; comme par exemple l’alacrité avec laquelle des hommes comme Adrien Houngbédji et Albert Tévoédjrè pour ne citer que ces ténors, incapables de s’entendre entre eux, s’entendaient au moins sur une chose : faire tomber Soglo, le Fon. On pouvait penser que cette entente négative correspondait à un atavisme historique inspirée d’une sorte de “fratriphobie” anti-fon, qui remonterait à l’époque de Toffa.
La récente cérémonie de pardon entre Soglo et Houngbédji à défaut d’infirmer ce soupçon contribue symboliquement à colmater les brèches récentes de l’unité de notre race. En l’occurrence, le geste de Mito Guin, Agboto Zomè Houtchénou, qui de tous les dignitaires qu’on a pu voir dans les médias lors de la fête du vodou était l’un des rares à rester lui-même dans sa langue, infirme les préjugés sur l’âme de traitre supposée du Porto-Novien.
L’autre personnalité qui ne tomba pas dans le piège de l’aliénation linguistique était une personnalité politique proche du pouvoir. On a pu entendre, en effet la Première Dame qui, de sa douce voix interpelait ses compatriotes de Ouidah en ces termes : « Min tché Gléhoué nou les min ! » (Mes gens de Ouidah !) Bien sûr la nature politique directe de cette intervention ne fait pas de doute, dans cette guerre de récupération et de balisage des territoires qui fait rage au-delà de la fête du vodou. Mais comme on le sait, le linge sale se lave en famille, et c’est dans son propre plumage que l’oiselet s’épanouit le mieux. Souhaitons donc que ces deux exceptions infirment la règle d’aliénation de nos dignitaires religieux et autres initiés endiablés qui semblent échappés de la boite de Pandore du mélange des genres entre politique et religion.
Mon cher Pancrace, l’autre aspect de ta question touche à la manipulation désordonnée à laquelle donne lieu la politisation à outrance des entités et valeurs religieuses. Les vodous sont trimballés hors de leur sanctuaire, de leur territoire, de leur terroir et sous prétexte de journée nationale, sont parachutés dans des espaces où ils perdent toute signification. Par exemple, malgré les transitions douteuses que fabriquent les politiciens entre les enclaves nago, particulièrement celles du centre, et la partie septentrionale du Bénin, quel est le sens intrinsèque de la présence des egoungoun à Parakou ou Natitingou ? Colonisation cultuelle ? Visite de courtoisie ou instauration d’une filiation éthique ? Tout cela laisse perplexe et fleure bon une volonté de contrôle politique dans le plus pur style des techniques d’influence propre aux sociétés secrètes.
Et la question d’interprétation du fa à l’échelle nationale fait lien entre le rôle de la langue comme partie intégrante du système symbolique et les travers liés au mélange des genres entre religion et politique stigmatisés ici. À ce titre, le texte de l’interprétation des signes du fa que tu m’as envoyé est très éclairant.
Chers Amis et compatriotes,
Après SA-GUDA en 2008, LOSSO-SA en 2009, les signes de FA obtenus par les initiés pour le Bénin, pour l’Année 2010 sont : Tula-Sa, d’une part et Di-Medji d’autre part.
Le signe Tula (prononcer Toula) qui apparaît à droite (le FA se transcrit de droite à gauche) suggère qu’il y aura beaucoup de nervosité dans le pays au cours de l’année 2010. Par ailleurs, Tula avertit du risque de destruction de l’objet de la consultation, du fait de la nervosité et des paroles et actes inspirés par la colère. Ceci est un avertissement aux chefs de partis, aux gouvernants et à tous ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir dans le pays……..Enfin, Tula suggère que les pratiquants de la religion musulmane auront un rôle important à jouer dans la stabilité du pays en 2010 ; ce qui est un appel à la bonne entente entre les diverses religions de notre pays.
Pour terminer, rappelons que les principales Divinités du Panthéon Vodoun, tutélaires du Bénin pour 2010 sont : Heviosso, Anagodan, Minonnan, Gbadou et Danglato. C’est elles q’il faut charmer…
Le deuxième signe, d’une importance non moindre, a été obtenu par les Initiés et Dignitaires de la Capitale, Porto-Novo, qui se sont préoccupés spécifiquement de l’avenir de la ville, dans le Contexte particulier de l’année 2010. Ils ont obtenu le signe DI-MEDI. Ce signe double, signifie en résumé « Echec aux ennemis » Di-Médji, suggère qu’il y aura de l’agitation dans l’air et même des troubles-fêtes ;
La réussite de l’objet de la consultation est alors conditionnée par une allégeance à Bokolègba. Il s’agit du Gardien du Temple et de l’ensemble des mauvaises pensées, paroles et actions liées au groupe ou aux personnes concernés. C’est d’ailleurs pour cela que les anciens le représentaient sous une forme hideuse, avec des cornes, pour faire peur à l’homme, afin qu’il se comporte en conformité avec les lois de Dieu…..C’est donc cette entité qu’il faut exorciser à travers des pensées positives, des prières, des rituels positifs d’expiation et des actes sincèrement réparateurs, avant de pouvoir espérer une solution positive à l’objet de la consultation. Sans quoi, le Bokolègba, gardien du temple, empêchera la communauté concernée d’entrer en communion avec Dieu………. En tout cas, les Béninois et en particulier, les Porto-noviens sont avertis.
Christian H.
L’auteur de cette interprétation tel que corroboré par son nom et son adresse actuelle ne me semble pas inconnu, toute réserve faite des cas d’homonymie possibles. Christian H. t’en souviens-tu a été des nôtres au Lycée Béhanzin à Porto-Novo. Ensuite, il a été diplômé de l’INE, l’Institut d’Economie et de Statistique. Et actuellement, si mes renseignements sont bons, il devrait être dans un poste international comme en raffole le Béninois digne de ce nom, quelque part en Afrique de l’est.
Cela étant dit, tout ce parcours fait-il de lui un digne interprète du fa ? La réponse semble couler de source. Il y a sans doute un rapport entre le fa et la science probabiliste que l’on peut étudier dans les écoles de statistiques, comme le montre nombre d’études sérieuses dont celle de notre Ami Victor Houndonougbô (Les Savoirs Endogènes, sous la direction de Paulin J. Hountondji) Mais cette connivence s’arrête au seul espace probabilisé ; elle ne touche pas à l’espace des symboles et des significations. Dans ces tentatives d’appropriation du discours oraculaire, il y a à coup sûr une volonté de préemption politique de l’imaginaire collectif, sous l’angle de la crédulité et de la foi. Toute chose qui confine à une subornation politique. De ce point de vue, les surenchères et les discours pseudo-savants des prophètes autoproclamés se multiplient. Tout cela pose un double problème de légitimité et de clôture symbolique.
Du temps des rois, notamment des Glèlè et Béhanzin, dans le royaume de Danhomè pour citer le plus illustre, le bokonon du royaume, celui qui servait d’intermédiaire entre le Maître du Monde et les ancêtres était bien connu, de même que ses exégètes éventuels. Sous Glèlè et Béhanzin c’était Guèdègbé. Et sa parole faisait autorité ; elle ne se fourvoyait pas ni ne se subtilisait. D’autre part, le territoire de référence par rapport auquel on requérait l’avis des ancêtres était celui sur lequel régnait le Maître du Monde. Aujourd’hui, la parole du fa en tant qu’elle est mise en jeu et se répercutant de l’au-delà a prétention à faire référence à un territoire dont l’unité symbolique et éthique est sujette à caution. Du coup, où est le sens sérieux, et quelle est la référence spirituelle de telles interprétations en dehors de la volonté subtile de manipulation et de subornation des esprits à des fins politiques ?
Au total cher ami, je partage ta consternation pour cette éclipse symbolique de nos langues dans les médias lors de la Fête du Vodoun. Certes les surenchères et visées politiques sous-jacentes à la Célébration, justifient mais n’excusent pas cette frénésie de l’aliénation. Mais au-delà c’est la lâcheté éthique et la vénalité du gouvernement et de son chef, toujours obsédé de politisation, qui au lieu de nous pousser à poser et résoudre avec méthode les différents problèmes auxquels nous sommes confrontés depuis des décennies les renvoie sans état d’âme aux calendes grecques en privilégiant les gains du court terme et les solutions de facilité. Cette lâcheté éthique conduit à la fragmentation politique, comme l’illustre le nombre record de partis politiques créés par, pour et autour du pouvoir, ainsi que la démultiplication insensée et complaisante du nombre de départements. Dans cette frénésie et ce climat de vénalité où l’exigence, la méthode et la sagesse, mais aussi l’espérance et la dignité ont déserté nos esprits, même des actes symboliques les plus évidents comme associer nos langues à la quête d’ordre et de sens qui devrait marquer la Célébration de la Fête du Vodoun, passent inaperçus.
Lorsque des fissures affectent d’entrée la base d’un édifice, comment espérer qu’il puisse tenir sur sa fondation ? Oui, tu as raison, mon cher Pancrace, la langue est partie intégrante du système symbolique d’une nation, au même titre que la religion ou l’art. Et sans prêcher un repli sur soi au moment même où le monde est devenu un village global, il sied de nous raccrocher à nos langues, et à nos valeurs et de protéger le caractère inaliénable de l’intimité de notre être au monde qu’elles et elles seules énoncent.
Mon cher Pancrace, si tu peux m’assurer que mes explications ont fait quelque écho à tes préoccupations, je serais déjà très content. Je suis conscient que le sujet est vaste et que je n’ai fait que l’effleurer. Comme toi, j’ai cédé au premier élan de la consternation. Mais après l’indignation que faire ? Que faire pour que notre race sorte des sentiers battus de l’aliénation où elle s’enlise souvent avec frénésie ? Que faire pour que notre race arrête de marcher sur la tête ? Voilà des questions auxquelles je n’ai donné aucune réponse concrète je l’avoue. Et cela me met dans un certain embarras. Sans compter les maladresses et partis pris inévitables auxquels n’a pas échappé mon raisonnement et dont je te prie de bien vouloir m’excuser. Mais là-dessus, grande est ma confiance, car ton amicale bienveillance ne m’a jamais fait défaut. Ce en quoi, je te te suis infiniment reconnaissant.
Amitié
Binason Avèkes
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