Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Équation Paranoïaque
En 2005 à une certaine distance des élections présidentielles, le juge COOVI a été assassiné, mais il n’était qu’un bouc émissaire pour l’élimination de GBADAMASSI, qui fut alors politiquement anesthésié.
Dans les deux cas, il y a identité de caractère, de motivation, de moyens, de modus operandi, et de finalité. Il est évident que Pierre Adovèlandé n’a aucune chance de se retrouver au second tour des élections de 2011. Dès lors, il y a fort à parier que son élimination a un caractère de contre-feu, comme l’élimination du Juge COOVI qui permit de redistribuer les cartes politiques dans le Nord. Les deux éliminations, l’une physique et l’autre judiciaire, qui interviennent à la même distance des élections présidentielles se ressemblent tellement comme deux gouttes d’eau qu’on ne peut pas s’empêcher de penser qu’elles ont un seul et même inspirateur, un seul et même auteur. Quelle est la victime ultime de cette élimination ? Quoi qu’il en soit on peut dire sans se tromper que SIMON-PIERRE ADOVELANDE = JUGE COOVI 2011… Équation paranoïaque ?
Éloi Goutchili
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Pour une fois, et en dépit du laïcisme sibyllin de certains, soyons chrétiens. Ne prêchons pas le mal pour le mal qui est fait. Yayi Boni a été élu en Avril 2006 Président de tous les Béninois. Il fait mal, il fait bien ? C'est le peuple qui en décidera. Il faut le regarder faire ; il n'est pas encore tard de corriger le tir. Evitons les excès, l'idée de violence et les souhaits de mort. Au contraire, en cette fin d'année, nous ne pouvons que lui souhaiter sagesse, santé et prospérité, à lui, comme à tous les Béninois : que Dieu Bénisse le Bénin
Rédigé par : B. A. | 29 décembre 2009 à 15:41
Je suis Yayi Boni, arrivée au pouvoir gentiment. Mais à ce jour je tiens à tout faire pour garder le pouvoir même tuer mes propres frères. Je pique l'argent du pays sans cesse (l'affaire CENSAD). En faisant arrêter un futur président, je ne fais que le rendre populaire et me rendre impopulaire. Avec cette affaire, j'ai perdu la guerre avant d'y aller. J'ose me regarder à peine dans le miroir le matin. Un frère que j'ai tenté il y a quelques semaines de ne pas se présenter aux élections, à ce jour je décide de le rendre inactif. Mais je n'oublie pas que la fin de mes jours est comptée. Et plus tard je me retrouverai dans l'anonymat dans un cercueil sous terre. Attention
Rédigé par : Yayi Boni | 29 décembre 2009 à 14:17
La Presse, même sous contrat, montre selon les sujets des sensibilités diverses. Il serait intéressant de confronter à l'article copié ci-dessous par vos soins celui-ci, dont le point de vue ouvre le débat de façon plus rigoureuse et moins servile que le précédent auquel, en connaisseur de la rhétorique insidieuse des amis du pouvoir, vous avez cru devoir vous référer : __________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Affaire Simon - Pierre Adovèlandé,l’opinion publique choquée.
La nouvelle est tombée le 25 décembre, fête de Noël, comme une bombe, un choc pour l’opinion publique. L’émotion dans les conversations de rue, les réactions des personnalités qui comptent dans ce pays, l’embarras des avocats et la tension dans les milieux politiques, voilà les effets de l’arrestation, puis la mise en garde-à-vue, et peut-être la détention de Simon -Pierre Adovèlandé, coordonnateur du Programme du Millénium Challenge le mieux réussi et le mieux géré en Afrique, sont éloquents. Simon-Pierre Adovèandé comparaitra ce jour, et l'opinion publique s'interroge avec raison sur le sort qui lui sera réservé.
Acharnement politique ? Mais de quoi s’agit-il ?
Il s'agit d'une société créée pour faire la promotion immobilière à Abomey-Calavi. Un groupe nommé GBB, une société constituée par un certain nombre de personnes, dont les casiers judiciaires ne sont pas a priori, ceux de délinquants, même si à un certain niveau, leurs collaborateurs ont commis des erreurs. Pierre-Simon Adovèlandé a participé à cette aventure dans ce groupe dont il a été le président du conseil d'administration. Ce groupe, pour réussir ses ambitions de construction et de vente de villas, avait contracté le 20 septembre 2002 auprès d'une société financière un prêt en cofinancement de 103 unités de logement pour environ 525 millions. Un autre prêt a été fait en 2004, pour la seconde phase du projet, d'une valeur d'environ 900 millions pour construire 225 villas. Entretemps, à partir de 2007, le groupe a connu certainement des difficultés diverses et n'a pu répondre à ses engagements de remboursement comme il se doit. Echaudé, un des financiers, fait l'incroyable : diligenter un audit dans la société de son emprunteur ! Cet audit aurait révélé des difficultés de trésorerie de GBB, des écarts de trésorerie, des manques à gagner dus à l'attribution forfaitaire de logements à des personnes appartenant au groupe, création de filiale... une série de fautes de gestion. Une procédure qui ressemble à ce qu'un prêteur, un peu tyrannique, aurait fait, en s'arrogeant le droit d'entrer dans l'intimité de l'emprunteur, en allant demander ce qui compose ses repas, ce qu'il a acheté à ses enfants et à sa femme… bref ce qui ne le regarde pas en fait. L'objet du contrat porte sur un montant prêté et son remboursement et pas sur autre chose. Le financier n'étant pas l'ordonnateur du projet, peut-il s'arroger le droit de l'auditer ? Malheureusement, après avoir constaté une cessation de payement, alors même que la société a payé une partie de la dette, le financier a porté plainte auprès du juge et s'est constitué partie civile. Le Parquet n'intervient pas directement dans ce cas avant le jugement, parce que ce n'est pas une affaire pénale. Mais, la citation faite après et envoyée aux répondants du groupe GBB, comme Simon Pierre Adovèlandé, en tant que président du conseil d'administration, parle de «banqueroute frauduleuse ». Elle date seulement du 23 décembre 2009. Elle prévoyait une comparution le 5 janvier 2010, c'est-à-dire après les fêtes de fin d'année ! Or, Simon Pierre Adovelandé est arrêté le 25 décembre !
Comme si on a mis la pression !
Cette arrestation a été le fait d'une autre citation, celle-ci directe, permettant au Parquet d'agir directement et vite. Alors on se pose la question : pour quelle affaire le coordonnateur de Mca-Bénin, a été arrêté et entendu depuis ? L'affaire en banqueroute frauduleuse (une affaire civile) ou une autre affaire nécessitant une procédure pénale ? L'affaire à laquelle Adovèlandé est liée, à cause de son statut de président du Conseil d'Administration du groupe GBB et non parce qu'il est personnellement impliqué dans une fraude, est une affaire civile et non pénale. A moins qu'avant même de juger du fond du dossier, le Parquet ait estimé qu'il y avait des éléments suffisants pour qualifier cette affaire de banqueroute frauduleuse, lui permettant ainsi de s'autosaisir du dossier et de mettre en garde-à-vue le président du conseil d'administration. Une comparution était déjà adressée pour le 5 janvier 2010, et on ne peut pas penser qu'il y ait une telle volonté de la part d'Adovèlandé d'échapper à la justice, qu'on fut obligé de faire diligence par une action préventive ! Alors on peut se demander aussi pourquoi subitement, la partie civile à la veille de Noël, s'est empressée de mettre la pression et d'aller parallèlement à la citation indirecte, porter plainte directement auprès du Parquet, amenant le procureur à demander au commissariat central qui aurait été prudent, de faire présenter le président du conseil d'administration et de finir par le mettre dans une situation telle, qu'on puisse le maintenir ? Par ailleurs, peut-on prendre une telle décision à la légère, contre quelqu'un qui gère avec des félicitations, un Programme aussi hautement stratégique et aussi important pour le développement du Bénin? Selon l'un des avocats d'Adovèlandé, quel est le niveau de responsabilité d'un président d'un organe délibératif, celui qui planifie et contrôle a posteriori les rapports d'activités des directeurs exécutifs, dans le bilan de gestion de la société, sinon de prescrire des orientations, des corrections? Pierre-Simon Adovèlandé peut-il assumer, jusqu'à faire la prison, des actes qui ne sont pas directement de son seul fait ? Et les autres membres du conseil d'administration ? Car, ce n'est pas Simon PierreAdovèlandé, en tant qu'individu, qui est mis en cause, mais une société composée d'actionnaires, et ceci dans une affaire d'insolvabilité qu'on tente visiblement de transformer en une affaire de faillite et de fraude ! Pourquoi cet empressement alors que le 5 janvier prochain, dans quelques jours seulement, l'affaire passera devant le juge ? Ce sont tous ces raccourcis procéduriers, qui font dire aux gens qu'il y a présomption d'acharnement ou même qu'il y a de l'acharnement, vu la promptitude qu'a prise soudainement la procédure, sans même tenir compte, ni du niveau de représentativité de cet homme dans la société béninoise et sur l'échiquier mondial, ni de la sauvegarde du succès et du profit que le Bénin tire de la bonne gestion de cet homme, du Programme Millénium Challenge Bénin (Mca-Bénin). L'opinion publique soupçonne un acharnement d'autant plus que la presse avait, en son temps, fait état d'accusations et de montages rocambolesques, tendant à prouver qu'il chercherait des soutiens extérieurs pour devenir candidat en 2011 à la présidence de la Ré y a présomption d'acharnement ou même qu'il y a de l'acharnement, vu la promptitude qu'a prise soudainement la procédure, sans même tenir compte, ni du niveau de représentativité de cet homme dans la société béninoise et sur l'échiquier mondial, ni de la sauvegarde du succès et du profit que le Bénin tire de la bonne gestion de cet homme, du Programme Millénium Challenge Bénin (Mca-Bénin). L'opinion publique soupçonne un acharnement d'autant plus que la presse avait, en son temps, fait état d'accusations et de montages rocambolesques, tendant à prouver qu'il chercherait des soutiens extérieurs pour devenir candidat en 2011 à la présidence de la République. Il y a quelques jours seulement, il revenait du sommet Africités au Maroc, auquel il a invité des maires de quatre grandes communes partenaires du programme « Accès au foncier ». La rencontre avec les maires béninois présents à ce sommet aurait été des plus chaleureux, car tous étaient fiers de ce programme et de la personnalité de son coordonnateur. De là, à faire une liaison avec les titres de certains journaux sur 2011, il n'y a qu'un pas que certains franchiront facilement. En tout cas, quelles que soient les motivations de droit ou d'indépendance qui seront invoquées sur ce dossier de la Noël, il est devenu un cadeau empoisonné.
Léon BRATHIER
Journal L'AUTRE QUOTIDIEN 28/12/09
Rédigé par : B. A. | 29 décembre 2009 à 12:21
Le Bénin est me semble-t-il un pays laïque. Des musulmans, des athées, des animistes, des chrétiens d'obédiences diverses qui toutes ne fêtent pas Noel du reste y cohabitent. En outre le droit international privé ne s'embarrasse pas de jours religieux il me semble...
Thomas Coffi
Rédigé par : Thomas coffi | 28 décembre 2009 à 21:53
Je ne voudrais pas user, encore moins abuser de l'honneur qui m'est fait de répondre à des questions dont je ne partage pas du tout, mais alors pas du tout, les assises éthiques et idéologiques ; mais je pense que quand on dit "liberté d'expression" cela signifie sans doute aussi cette incommensurabilité idéologique et éthique. Cela dit, toute cette sophistication que vous déployez avec brio explique-t-elle qu'on ait arrêté un homme, un père de famille, un 25 Décembre ? C'est la question que posait Joe, je crois.
Rédigé par : B. A. | 28 décembre 2009 à 21:41
Il me semble que l'article cité dans mon commentaire est explicite. Pour une fois, il ne s'agit pas d'une affaire bénino-béninoise dont on sait comment elles se règlent ou plutôt ne se règlent jamais de façon transparente. Sinon effectivement pourquoi des opinions ne se mobilisent-elles pas pour faire pression afin que les juridictions ad hoc interpellent vigoureusement les mis en cause dans l'affaire dite CEN-SAD. Evidemment personne n'a intérêt à le faire car comme je l'ai lu sur ce blog, hier, aujourd'hui et demain les hommes politiques en Afrique viennent au pouvoir pour voler sous le parapluie de la culture de l'impunité. Mais dans le cas qui nous concerne, des intérêts privés sont mis à mal. Droit privé international oblige, Si les intérêts lésés exigent stratégiquement la force d'exécution immédiate à l'encontre de ceux qui leur ont porté préjudice, la justice béninoise ne peut que s'exécuter. Evidemment si la garantie donnée par l'Etat béninois était le fait du quinquennat en cours, la police aurait certainement traîné les pas pour mettre en exécution la requête des plaignants. En revanche loin de moi l'idée de lui jeter la pierre parce qu'elle ne se fait pas prier pour mettre à nu la gestion prévaricatrice du régime de Kérékou II. Car est-il besoin de le dire Simon-Pierre-un promotionnaire du reste au Lycée Béhanzin- et autres mis en cause ne sont que des paravents instrumentés par le régime défunt. Evidemment Si Kérékou avait réussi sa tentative de pérennisation au pouvoir en 2006, l'Etat Béninois aurait épongé aux frais du contribuable ce qui semble être un détournement pur et simple - à Dieu sait quelles fins- et personne ne serait inquiété, on n'entendrait parler de rien. Va-t-on reprocher au régime de Yayi Boni son refus d'endosser ou de couvrir les prévarications passées alors que lui même a des scandales qui pendent sur sa tête ? Je vous laisse répondre à la question
Rédigé par : Thomas coffi | 28 décembre 2009 à 21:25
Monsieur Thomas Coffi, que pensez-vous de ce que Joe a dit ? Son indignation me semble légitime. Je pense qu'il a raison ! Moi aussi, j'ai honte du Bénin tel qu'il est conduit en ce moment... Mais espérons que le vrai Bénin va redresser la tête bientôt !
Rédigé par : B. A. | 28 décembre 2009 à 11:26
La Police est plus efficace dans l'arrestation des citoyens que dans la lutte contre la criminalité grandissante au Bénin. Arrêter un cadre de ce rang le 25 décembre est d'une bassesse qui n'a d'égale qu'au Bénin. Les policiers travaillent même le 25 décembre et pourtant il y a des braquages toutes les heures. C'est une HONTE. J'ai peur de revenir dans ce pays.
Rédigé par : Joe | 28 décembre 2009 à 11:13
Les exploitatations politiciennes du cas ne doivent pas nous amener à noyer les considérations juridiques qui sont certainement à la source de l'affaire:
Je cite un article paru sur benininfo
"
Arrestation du coordonnateur du MCA-Bénin : Adovèlandé rattrapé par son passé (Il est mêlé à une affaire de près de 03 milliards)
28-12-09 Le coordonnateur national du Programme américain Millenium Challenge Account (MCA), Simon-Pierre Adovélandé a été arrêté le vendredi 25 décembre dernier à son domicile par la police judiciaire puis placé en garde à vue. Son arrestation est intervenue suite à une plainte déposée contre lui devant le Tribunal de Première Instance de Cotonou par Me Sadikou Alao au profit de l’OFID sur une affaire de sous portant sur environ 03 milliards de Fcfa. Au moment des faits qui lui sont reprochés, Simon Pierre Adovélandé était Président du Conseil d’Administration de l’entreprise « Groupe Betsaleel Building » qui avait contracté ce prêt dans le cadre de la construction de logements sociaux. Par cette plainte, les plaignants exigent le remboursement de ce prêt d’environ 03 milliards.
Par : Arsène AMETOYONA
Le coordonnateur national du Programme américain Millenium Challenge Account (MCA) n’est plus depuis vendredi dernier libre de ses mouvements. Simon Pierre Adovélandé, c’est son nom, a été arrêté par la police judiciaire puis placé en garde à vue. Président du Conseil d’administration de l’entreprise « Groupe Betsaleel Building » dans les années 2000, il est poursuivi devant le Tribunal de Première Instance de Cotonou pour une affaire de sous portant sur environ trois (03) milliards. C’est l’avocat-conseil des plaignants, en l’occurrence l’OFID qui a porté plainte, courant première-moitié de décembre 2009 contre l’actuel coordonnateur du MCA pour obtenir le remboursement de ce prêt.
Les Faits
Sous le régime du président Mathieu Kérékou, des opérateurs économiques ont constitué une société immobilière dénommée « Groupe Betsaleel Building » pour, disent-ils, accompagner les efforts du gouvernement d’alors dans sa politique de construction de logements sociaux. Nommé ministre en charge de l’Urbanisme, l’architecte Luc Gnacadja, le tout premier Président du Conseil d’administration (Pca) de cette entreprise passe le témoin à Simon Pierre Adovélandé. C’est sous la férule de ce dernier que Betsaleel Buiding monte un projet immobilier ambitieux de construction de logements sociaux dans la commune d’Abomey-Calavi. Pour le financement de sa réalisation, le projet est soumis à des bailleurs. C’est alors que l’OFID et d’autres partenaires financiers, sollicités, ont soutenu le projet en accordant un prêt à son promoteur. Seulement une décennie après, les bailleurs attendent toujours de voir sortir de terre ces fameux logements sociaux. Inquiets, ces derniers ont à maintes reprises interpellé le Groupe Betsaleel Building et Simon Adovélandé, Président de son conseil d’Administration. C’est suite à l’indifférence de GBB que l’OFID et les autres partenaires financiers impliqués ont commis un audit qui a révélé de graves irrégularités dans la gestion des fonds mis à la disposition de GBB. Craignant d’être victime d’une vaste escroquerie, le collectif des prêteurs s’est dépêché de saisir le Parquet du Tribunal de Cotonou par l’entremise de son avocat-conseil, Me Sadikou Alao. Il demande au Tribunal de contraindre le Groupe Betsaleel Building (GBB) et Simon Pierre Adovélandé, son Président, de rembourser ce prêt estimé à près de 03 milliards de Fcfa. Avant d’en arriver-là, les bailleurs ont saisi le régime actuel comme l’indiquent les fac-similés ci-contre, aux fins d’expliquer les déboires qu’ils ont à se faire rembourser par GBB étant entendu que le gouvernement béninois d’alors avait donné sa position de non objection à l’OFID avant que le prêt ne soit octroyé à GBB.
Voilà les faits qui ont conduit à l’arrestation de monsieur Simon Pierre Adovèlandé de même que le Directeur général du Groupe Betsaleel Building (GBB).
Menaces sur les financements de l’OFID au Bénin
L’insolvabilité du Groupe Betsaleel Building pourrait avoir d’importants impacts ou porter de graves préjudices à l’Etat béninois. Dans le cadre du dossier évoqué supra, les bailleurs de fonds dont l’OFID menacent de ne plus pouvoir prendre des engagements financiers pour le compte du Bénin. « Nous tenons à préciser qu’au vu de tels agissements et du silence des Autorités compétentes, il serait difficile au Conseil d’Administration de SHELTER-AFRIQUE et de l’OFID, à l’avenir, d’approuver des prêts aussi bien en faveur des secteurs privé que public dans un pays où un projet qui a reçu l’aval et le support du gouvernement par l’allocation du terrain et la réalisation des infrastructures de base puisse faire l’objet d’une gestion aussi désastreuse qui a mis les Prêteurs dans une situation des plus précaires. »,ont souligné le collectif des Prêteurs au titre de mise en garde à l’Etat béninois. Or l’OFID, selon nos sources fait partie des bailleurs qui financent le Projet de Protection de la côte dans le cadre de la lutte contre l’érosion côtière au Bénin. Doit-on conclure qu’il y a menace sur ce projet ?
BeninInfo
Rédigé par : Thomas coffi | 28 décembre 2009 à 10:49