Dans l’épidémie de Pardon qui ravage le paysage politique béninois à l’approche de 2011, une récente demande de pardon vient de frapper, quelque part du côté d’Adja-Ouèrè. Prétendument de la part de Yayi Boni à l’endroit de Sefou Fagbohoun : frère ennemi Nago supposé ? Voilà Yayi qui se naturalise Béninois, jusque dans le travers typique de la haine fratricide, lui qui entend dresser les Nagos contre leurs bourreaux historiques. Mais concernant Adja-Ouèrè, un pardon peut en cacher un autre. Le faux peut faire ombrage au vrai. En effet, contrairement aux pardons connus jusqu’à présent, celui-ci manque de sincérité, qualité essentielle. Comme toujours avec Yayi Boni, il apparaît comme celui qui est le plus pipé. Voudrait-on par hasard couvrir le grondement de la culpabilité du massacre de paysans sans défense du même Adja-Ouèrè par un scénario de distraction ? Ah, que vaut un subterfuge dans la balance du sang !
Amida Bashô
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