Au Bénin, une tactique des pilleurs de l’économie, diplômés de la HEC Kérékou ( Haute École de Corruption du régime Kérékou) qui craignaient avoir affaire à la foudre du changement, consiste à se cacher sous la bannière lénifiante d’ONG humanitaires, de structures écologiques de complaisance, ou d’associations soi-disant de bienfaisance à but non lucratif. Mais c’était se gêner pour rien : car l’homme du changement était plus soucieux de réélection que de jouer les chasseurs de têtes impies. Quand on sait que le Changement n’ose même pas mettre la main au collet des bandits de haut vol qui se pavanent à découvert, ces Bernard l’Hermite de la Corruption n’ont pas besoin de s’agiter dans les média en jouant les demi-dieux de l’écologie, ou les sauveurs de veuves abandonnées : ils sont doublement à l’abri !... Enfin, provisoirement...
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