En Tunisie – et dans les monarchies théâtrales du même tonneau qui en Afrique, du Nord au Sud, bravent la Raison et piétinent le Droit des Peuples – il faut considérer que c’est déjà une victoire sur la tyrannie que le monarque daigne tous les 4 ou 5 ans faire une parodie d’élection avant de continuer son règne. Naguère, les rois, même les plus éclairés, jouissaient d’une continuité de règne, consubstantielle à leur royauté. Un règne sans escale technique, théâtrale, symbolique ou médiatique. Cette contrainte aussi parodique soit-elle est déjà la preuve d’une culpabilité qui cherche à s’exorciser. Elle sanctionne la supériorité morale de la Démocratie sur la tyrannie ; elle consacre l’objectivité de la Justice contre la subjectivité imaginaire du mal
Amida Bashô
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