’’Comme je le pense’’ N’entre ici que s’il est FCBE
lundi 11 mai 2009, par DP Le Grand Journal
Titus FOLLY
Palais des congrès, Centre international des conférences de Cotonou, Codiam, Infosec…sont dans notre répertoire, les rares lieux publics de la place pour accueillir certaines cérémonies officielles organisées par les forces politiques, syndicales et autres. Mais ce qui commence par inquiéter, c’est que tous ces lieux sont de plus en plus d’accès difficile…
En effet, alors que les conditions de bail pour pouvoir jouir de ces infrastructures sont préalablement établies, on observe malheureusement, que devant ces lieux publics, il existe des barricades aux guichets, barricades montées de toutes pièces. Ce sont les jeunes G et F qui ont été les premiers à boire le calice jusqu’à la lie au Palais des congrès en mars dernier lorsqu’ils voulaient mettre sur les fonts baptismaux leur structure. Tout récemment, ce sont les syndicalistes de la Caisse nationale de sécurité sociale qui ont poireauté au Codiam.
Dans les deux cas ci-dessous cités, les " barricades " ici n’ont rien à avoir avec l’attirail antiémeute, mais ce sont des manœuvres de toutes sortes dont usent les gérants de ces lieux avec la bénédiction des autorités pour faire trébucher les organisateurs. Ceux-ci, le Jour " J " sont confrontés à ce casse tête chinois. Ce faisant, ils sont tenus de renégocier et de trouver une porte de sortie pour sauver les meubles. Hasard de calendrier ou coïncidence troublante, les organisateurs sont confrontés à ces réalités, à ces agissements que lorsque la toile FCBE ne pende pas devant votre chapelle. C’est le cas de jeunes G et F. Mais dans l’autre cas, les obstacles surgissent lorsque le but que vous poursuivez constitue un boulet pour le régime du changement.
Cette option du pouvoir de faire recours aux gérants de ces lieux publics pour empêcher l’organisation de certaines manifestations politiques et associatives au Bénin proviennent de la psychose de l’exécutif de voir les dérives de sa piètre gouvernance dénoncées. Si c’est le but à court et moyen terme pour le régime en place, l’autre objectif c’est d’évoluer mollement entre les absurdités en attendant 2011.
En effet, si on a commencé petitement à lancer quelques ballons d’essai par des manœuvres pour empêcher des cadres de réflexions comme ceux des jeunes G et F, on doit être inquiet pour les prochaines échéances électorales où on aura à la fois, les législatives et la présidentielle de 2011.
Dans la perspective de ces rendez-vous, comment se fera la gestion de ces lieux publics afin que la chapelle FCBE, l’alliance proche du chef de l’Etat n’ait pas le monopole quant il s’agira de les réserver pour les meetings et autres sorties politiques ? Les responsables de ces lieux doivent donc faire preuve de personnalité car avec la pression de ce pouvoir qui est aux abois et qui sera prêt à tout, il va falloir que ces grands commis de la République aient le courage de scruter dans une même sphère d’intelligence que les fleurs. Que ces dernières soient petites ou grandes, toutes profitent de la même serve.
Si la gestion de ces lieux à Cotonou nous donne déjà le prurit pour 2011, on peut d’ores déjà aussi craindre pour les meetings à l’intérieur du pays. Comme la majorité des mairies sont sous la bannière de la FCBE, le bal masqué des maires de l’alliance au pouvoir est très probable. Quand les adversaires du régime vont subir toutes les humiliations pour leur campagne, Boni Yayi aura droit aux lauréoles. Mais avec ou sans meeting, ses adversaires ont déjà une longueur d’avance sur lui. Il se fait que leur campagne sur la tempérance du vin made in changement qui a rendu ivre plus d’un Béninois, même dans des cases rondes ou dans les tata somba aura plus d’effets que la litanie des acquis de Boni Yayi récitée dans un stade comme celui de l’amitié.
Après l’université d’été des chrétiens FCBE : Les organisateurs se partagent le reliquat au ministère de l’Intérieur
vendredi 8 mai 2009, par DP Le Grand Journal
Abraham KOUKOUI
Les organisateurs de L’ « université d’été » qui a réuni autour du président de la République vendredi dernier, les chrétiens évangéliques du Bénin, se sont retrouvés hier au ministère de l’Intérieur. C’était pour faire le point et se distribuer le reliquat issu de leur activité.
Ainsi va le Bénin sous le changement. Des chrétiens évangéliques qui organisent une manifestation et vont distribuer le jeton dans un ministère et pas des moindres. Cela fait confusion et désordre.
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