La liste des crimes commis sous le règne infernal de Yayi Boni est un long catalogue bien fourni. Elle va des crimes politiques ( régionalisme, holdup 2011, etc.) aux crimes de sang (Dangnivo, etc.), en passant par des crimes financiers( ICCS, Machines Agricoles, CENSAD, etc.). En 2016, le responsable n°1 de ces crimes commis depuis 2006 ne pourra pas passer pour un homme qui n’est “au courant de rien”, comme il aime si bien à s’en justifier ou se dédouaner. Avec Kérékou nous sommes habitués à exonérer nos dirigeants de leurs responsabilités sous prétexte de la paix. Mais comme on le voit, l’exonération des crimes de Kérékou a fait le lit d’un Yayi encore plus criminel que lui. Si nous laissons partir Yayi Boni en 2016 sans lui demander des comptes pour les dizaines voire des centaines de crimes qu’il a directement commis ou qui ont été commis sous son règne et avec son aval tacite alors nous préparons le lit d’un régime politique encore plus dangereux, encore plus ruineux et encore plus irresponsable que celui de Yayi Boni ; celui de Yayi Boni dont l’un des crimes politiques majeurs sera d’organiser sa pérennisation au pouvoir en violation de la constitution, et, comme en 2011 où le peuple ne voulait plus de lui, en violation flagrante de la volonté du peuple auquel par complaisance, il aura substitué les simagrées d’une cohue régionalistes de supporters conditionnés ou de chacals stipendiés. C’est pour cela qu’au risque de pousser un peu plus notre pays au fond de l’abîme dans lequel une tourbe infecte de profiteurs sans foi ni loi l’ont introduit par abus de confiance et de fraternité, nous devons faire de Yayi un exemple pour l’avenir : un exemple contre l’aventurisme politique ; un exemple contre le fantasme de l’oiseau rare ; un exemple contre les parachutages politiques deux ex machina, un exemple contre le régionalisme décomplexé ; un exemple contre la tradition d’impunité ; un exemple contre les violations de la constitution ; un exemple contre l’instrumentalisation des institutions de la république; un exemple contre le culte de la personnalité ; un exemple contre l’accaparement des média par un seul homme ou parti, un exemple contre le gaspillage et la gabegie, un exemple contre toutes les formes classiques de concussion et de népotisme, un exemple contre le vol de deniers publique ; un exemple contre la prépondérance du religieux dans la sphère publique, etc. Bref un exemple contre les travers et les crimes dont Yayi Boni est le nom. C’est pour cela que le Front Éthique pour la Responsabilisation des Acteurs Politiques (FERAP) milite pour que Yayi Boni soit jeté en prison en Avril 2016. Le FERAP en appelle au peuple béninois à ne donner sa voix qu’au candidat émanant d’un parti qui s’associe à son préalable éthique et politique qui est la responsabilisation politique et pénale de Yayi Boni et de son régime. Le FERAP, en conséquence invite chaque Béninois à faire une large diffusion à son slogan : JYPPE 2016 # Jetons Yayi en Prison, pour l’Exemple, en 2016# La lutte pour extirper le Bénin des abysses de la mal-gouvernance, de l’aventurisme et du crime politiques ne fait que commencer. Le FERAP incite chaque Béninoise et chaque Béninoise à rejoindre les rangs ; très âpre sera la lutte, mais nous vaincrons, car il y a va du destin de notre pays. Dr ABOKI Cosme, Président du FERAP |
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