OBSERVATOIRE POLITIQUE 3 : Assemblée nationale : La loi sur la Lépi et le Rena adoptée par les députés. Pré campane précoce, violation de la constitution et autres dérives du Changement: La lettre de Tévoédjrè qui rattrape Boni Yayi. Assemblée natio, hier Le groupe parlementaire Fcbe vole en éclats. Assemblée nationale : Rosine Soglo à la rescousse de Yayi Boni. Au sujet d’un plan en préparation avant 2011 : Alerte sur un coup d’Etat à Yayi
Assemblée nationale: Edgar Alia et son groupe parlementaire intimidés
Transmis par alexandre le Lundi 04 mai 2009 à 13:10:19
La crise politique actuelle rentre dans une autre phase plus inquiétante. La nouvelle trouvaille du pouvoir en place est d’intimider les acteurs politiques qui critiquent ses actions. Après les maires Nicéphore Soglo, Moukaram Océni et Albert Gogan dont les gestions à la tête de leur conseil municipal ou communal respectif est objet d’un audit sélectif, tout simplement parce que ces derniers balaient du revers de la main les appâts mirobolants du promoteur du Changement, c’est le tour de Edgar Alia, Denis Oba Chabi, Sam Adambi, Wallis Zoumarou, Adam Boni Tessy, André Dassoundo, Isidore Gnonlonfoun, Janvier Yahouédéhou et Luc Sant’ana da Matta d’être victimes de la colère du chef de l’Etat Boni Yayi. Leur seul péché est d’avoir osé refuser les promesses alléchantes du président Boni Yayi pour voter la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Ceux-ci, dans la logique démocratique, ont voulu étudier et amender avant d’adopter la Lépi. Mais pour faire plier Edgar Alia et son groupe afin qu’ils soutiennent les Fcbe dans le cadre du vote de la Lépi, le pouvoir leur a proposé chacun plus de 200 millions de francs Cfa. Ce qu’ils ont naturellement refusé. Pour les contraindre à voter la Lépi le pouvoir a mis en branle sa politique d’intimidation en faisant croire que les Cauris dissidents ne seront pas positionnés sur la liste des Fcbe pour les prochaines consultations législatives. Dépités au plus haut point, certains membres du nouveau groupe parlementaire ont déclaré que lors de leur rencontre avec le chef de l’Etat, quelques heures avant le démarrage des activités parlementaires le 30 avril dernier, le président de la République Boni Yayi leur aurait confié que, comme c’est l’honorable Epiphane Quenum qui a introduit la nouvelle monture de la Lépi à l’Assemblée, le soutien de la Renaissance du Bénin ne sera pas marchandé et qu’il compterait sur Edgar Alia et son groupe pour le vote de la Lépi. D’autres réunions seraient en vue pour faire fléchir le groupe parlementaire Forces cauris pour un Bénin émergent version Edgar Alia.
Odi I. AÏTCHEDJI
Journal 24 HEURES AU BENIN 04/05/09
Assemblée nationale : La loi sur la Lépi et le Rena adoptée par les députés
Transmis par alexandre le Mardi 05 mai 2009 à 12:50:04
Le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, a fait passer au vote sa requête. Par 44 voix contre et 32 pour, la plénière a rejeté la demande du député Ahouanvoébla. Cela a été possible grâce au soutien de la Renaissance du Bénin (Rb) aux Forces cauris pour un Bénin (Fcbe). Pendant les discussions, Timothée Gbédiga du même groupe est intervenu pour réclamer une nouvelle suspension. Le même scénario a été monté pour balayer du revers de la main sa demande. C’est ainsi que les travaux ont pu se poursuivre jusqu’à l’adoption article par article et chapitre par chapitre de cette loi. Mais les débats ont été très houleux au niveau de la composition de la structure devant se charger de la réalisation de la Lépi. C’est ainsi que des députés ont voulu qu’il n’y ait pas de magistrats dans cette équipe, mais que l’on fasse uniquement cas de juriste. Sur question, la commission a estimé que cela ne saurait être possible, au regard du du niveau d’étude de la loi. La loi a finalement été adoptée.
La Renaissance du Bénin (Rb) a encore démontré hier qu’elle n’est plus de cœur avec les G et F. Elle s’est associée aux Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) pour rejeter la suspension demandée par les G et F. Ceci montre combien de fois les Soglo ne sont pas clairs dans leur jeu, ou carrément ils ne savent plus sur quel pied danser. La Rb veille dans tous les sens au gré de ses intérêts à l’Assemblée nationale. Elle n’est pas à son premier coup contre les G et F. Le vote du budget général de l’Etat, les attaques du député Epiphane Quenum contre les G et F, le ralliement de Justine Chodaton et de Epiphane Quenum à la mouvance, le dernier jeu flou de Rosine Soglo lors du vote du rapport d’activités du président Mathurin Nago sont autant d’exemples qui montrent que les Soglo font leur jeu au gré de leurs intérêt du moment. Tout le monde attend de voir jusqu’où ils iront dans leurs manœuvres politiciennes.
Jules Yaovi Maoussi et Ismael kèko
Journal LA NOUVELLE TRIBUNE 05/05/09
Réforme du système électoral : les députés ont voté la Lépi
Après le vote le lundi 27 avril dernier de la loi sur la protection des données à caractère personnel, qui constituait l’acte 1 de la mise en place de la liste électorale permanente informatisée, les députés se sont retrouvés hier à l’hémicycle autour d’une plénière marathon pour statuer sur les autres dispositions devant conduire à la mise en place effective de la Lépi. Ainsi, peu après minuit hier, ils ont voté les lois relatives au Recensement électoral national approfondi (Rena) et à la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).
Avec 64 voix pour, pour 00 contre et 01 abstention, les députés de la 5ème législature ont voté la loi portant organisation du Recensement électoral national approfondi (Rena) et l’établissement de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).
Établie en 5 titres avec 66 articles, cette loi définit les différentes étapes de la réalisation du Rena et l’établissement de la Lépi, dispose de la composition de l’organe chargé de la mise en œuvre de la Lépi et des dispositions légales qui entourent les sanctions applicables aux contrevenants de cette loi. Dans les explications de vote à la fin de la plénière hier, les députés se sont pour la plupart félicités de l’aboutissement heureux du processus. Mais, les députés Prd et G13 vont appeler à une mise en œuvre rigoureuse des dispositions de cette loi.
Il faut préciser que les députés Force Clé se sont retirés avant le vote et que l’honorable Janvier Yahouédéhou a voté abstention.
M.K.
Assemblée nationale, hier
Le groupe parlementaire Fcbe vole en éclats
|
05-05-2009 02:13
(Deux nouvelles démissions enregistrées)
Le nouveau groupe parlementaire qui a été créé le jeudi dernier au parlement n’aura duré que le temps d'un feu de paille. Il vient de voler en éclats après que des députés dont les noms ont été cités dans ce groupe ont renoncé à cette initiative. En effet, sur les neuf noms qui avaient circulé à la suite de la lecture de la déclaration de constitution de ce groupe parlementaire, on apprend que trois d’entre eux ont finalement fait défection.
Ainsi parmi les lettres de démission qui ont été lues hier en plénière, les députés Eloi Aho et Samou Adambi n’ont plus démissionné de leur groupe parlementaire d’origine. Quant au député Boni Tessi Adam, il a envoyé, dit-on, un message pour expliquer qu’il n’avait jamais donné son accord pour intégrer un tel groupe parlementaire. Outre ces trois cas, le député Zéphérin Kindjanhoundé a officiellement démissionné hier de son groupe parlementaire «Unité nationale» pour se constituer désormais non inscrit. Une autre démission, celle du député de l’Utd Justin Agbodjètin est également intervenue hier à l’hémicycle. Selon des sources parlementaires, il aurait rejoint les députés Fcbe qui se sont désolidarisés des groupes parlementaires de la mouvance pour créer le nouveau groupe <<Fcbe>> actuellement en souffrance. Théoriquement, ce groupe ne compte que sept députés si on tient compte de l’arrivée du député Justin Agbodjètin. C’est dire que le député Edgar Alia doit revoir ses stratégies pour reconstituer le groupe Fcbe. Mais des députés de ce groupe restent sereins et disent qu’ils ont des cartouches en réserve pour constituer le moment venu leur groupe parlementaire.
Des interrogations fusent de toutes parts sur ce que cache en réalité le comportement des députés démissionnaires. Sont-ils franchement en passe de s’opposer au pouvoir ou bien c’est un jeu du pouvoir dont personne ne maîtrise encore les tenants et les aboutissants. Pour certains, la naissance d’un nouveau groupe parlementaire constitué en majorité des députés Fcbe est une tactique du régime en place pour se trouver une majorité et empêcher l’opposition de continuer à faire la loi au sein de l’hémicycle. En effet on ne justifie pas les motivations qui auraient pu amener certains des démissionaires à tourner dos au pouvoir de Yayi. Mais si en revanche, ces députés ont réellement tourné dos au pouvoir, celui-ci a alors de quoi se faire du souci.
Ismail Kèko
http://www.lanouvelletribune.info/content/view/3473/43/
Assemblée nationale : Rosine Soglo à la rescousse de Yayi Boni
Écrit par Le Matinal du 05/05/2009
La Renaissance du Bénin et ses députés ont-ils déjà pactisé avec le Changement ? On pourrait répondre par l’affirmatif au regard des agissements des hommes de Mme Rosine Vieyra Soglo qui n’ont plus aucun comportement d’opposants. Au contraire Rosine Soglo et ses poulains trouvent toujours les moyens pour sortir Yayi Boni de situation. Le comportement date d’au moins six semaines déjà.
Tout a commencé avec la mise en examen de la proposition de texte modifiant la loi organique sur la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac). Sans prendre l’avis des autres membres de la déclaration du 12 mars 2008 et des accords d’Abomey et de Bohicon, les députés de la Renaissance du Bénin ont demandé, à la surprise générale, l’ajournement de l’étude du texte. Entre temps, il y avait déjà les conditions dans lesquelles l’ex-première dame Mme Rosine Vieyra Soglo a conduit tout le groupe à entériner le budget général de l’Etat gestion 2009. Et il y a ensuite les refus répétés de s’aligner sur les positions des G et F. Bien qu’ayant toujours retenu avec ses partenaires de l’intergroupe la position de rejet du rapport d’activités du président Mathurin Nago après l’ouverture controversée de l’actuelle session ordinaire, Mme Rosine Vieyra qui a pris soin d’user de la procuration de son collègue Epiphane Quenum pour voter dans le sens des G et F, a fini par s’abstenir elle-même. Alors que Justine Chodaton a voté clairement en faveur des Fcbe. Depuis le jeudi dernier jusqu’à hier, elle ne cesse de faire des commentaires et parfois tendancieux. Commentaires tendant d’ailleurs à montrer qu’elle est bien en phase avec les positions des Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Surtout quand elle est fortement soutenue par son collègue Epiphane Quenum que tout le monde méconnaît désormais. Le comble est que le duo Rosine Soglo et Epiphane Quenum ne rate aucune occasion pour contredire leurs autres collègues du G 4, du G 13 et de Force Clé. Hier par exemple, c’est la présidente de la Renaissance du Bénin qui a aidé le professeur Mathurin Nago à débouter leur collègue Augustin Ahouanvoébla qui a soulevé la question préjudicielle pour bloquer une fois encore l’étude du dossier Lepi. Le député Prd se fondant en effet sur les dispositions de l’article 80 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, a demandé l’ajournement pur et simple des débats sur la question. La réaction de Rosine Vieyra Soglo ne s’est pas faite attendre. Elle déclare qu’il y a des députés dans l’hémicycle qui ne connaissent rien. ’’Mon collègue Ahouanvoébla ne sait pas de quoi il parle’’ a-t-elle lâché. Le président de l’Assemblée nationale est passé par l’article 86.2 pour saisir la balle au bond. Il explique qu’il n’y a pas moyen d’accéder à la requête de son collègue Ahouanvoébla. Parce qu’on a dépassé le niveau du débat général qui permet cette alternative. ’’Votre demande est rejetée’’ a-t-il conclu pour fermer une fois pour toute cette page. Un peu avant, le président Mathurin Nago était obligé de recourir au vote quand le même Augustin Ahouanvoébla avait montré que la loi sur la Lepi en cours d’examen ne comportait pas la proposition de budget pour son exécution. Au terme du vote, son camp a été battu par 32 pour et 44 contre. Ce sont encore les députés de la Renaissance du Bénin qui ont cloué le bec à l’opposition non déclarée jusque-là soutenue par le mouvancier Janvier Yahouédéou.
Jean-Christophe Houngbo (Br. Ouémé-Plateau)
Au sujet d’un plan en préparation avant 2011 : Alerte sur un coup d’Etat à Yayi
Écrit par Aube Nouvelle du 05/05/2009
Adoption de la loi dérogatoire sur la Lépi :
Rosine SOGLO et la RB sauvent Boni YAYI
(Comment l’opposition a été mise en minorité)
L’Assemblée nationale a voté hier tard dans la nuit la proposition de loi dérogatoire sur la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). C’est grâce à l’implication personnelle de la présidente de la Renaissance du Bénin (RB) qui s’est associée avec ses députés à leurs collègues de la mouvance présidentielle pour faire échec aux manœuvres de blocage de cette loi. Le reste a été une débandade puisque même les députés de l’opposition ont dû suivre le mouvement.
64 voix pour, zéro contre et une abstention, celle du député FCBE, Janvier Yahouédehou. C’est par ce vote que les députés de la cinquième législature ont adopté hier dans la nuit du lundi à mardi, la proposition de loi dérogatoire sur la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) qui a fait couler, ces dernières semaines, beaucoup d’encre et de salive. Si cette issue heureuse a été possible, c’est grâce à l’implication personnelle de la présidente de la Renaissance du Bénin (RB), Rosine Vieyra SOGLO qui au grand dam des députés de l’opposition s’est fait le chantre de cette loi, par ailleurs aussi chère au président de la république, le Docteur Boni YAYI. Dans son explication de vote, l’ex première Dame du Bénin après avoir fait le plaidoyer de la Lépi, a dénoncé le dilatoire et les velléités de blocages de cette initiative qui garantira pour l’avenir des élections plus transparentes et plus honnêtes que par le passé. Rosine Soglo s’est aussi indignée que pour une loi de cette importance et qui comporte une soixantaine d’articles seulement, les députés aient passé 48 heures à discutailler. De l’avis de la présidente de la RB, ce sont ceux qui ont toujours profité des faiblesses de notre système électoral en bourrant les urnes qui œuvrent pour l’ajournement de cette réforme électorale. Elle a pour cela appelé les députés RB à voter favorablement pour cette loi en s’opposant à toute manœuvre de blocage. Coup de théâtre comme en décembre 2008, le discours de « Maman » comme elle aime qu’on l’appelle fait boule de neige. En dépit des réserves émises, tous les députés G et F qui étaient encore dans la salle, n’ont pu s’y dérober. Tous ont voté favorablement pour cette loi. La seule abstention enregistrée est venue du député FCBE, Janvier Yahouédehou. Entre- temps et suite à une altercation entre Djibril Débourou et quelques députés de Force Clé, Lazare Sèhouéto , Eric Houndeté et autres ont vidé la salle. Le député PRD, Tidjani Serpos leur emboîte le pas. C’est dans cette atmosphère électrique que le vote est intervenu. Selon l’honorable Bako Arifari, porte-parole du G13, le vote de la loi sur la Lépi ne règlera pas de façon magique toutes les faiblesses liées au système électoral béninois. Il faut souligner qu’avec l’adoption hier de cette loi, les députés tiennent dans le délai imparti par les experts pour espérer réaliser la Lépi pour les prochaines élections. C’est donc une nouvelle phase qui s’ouvrira désormais pour ce processus.
Bernadin MONGADJI
NOUVEAU GROUPE PARLEMENTAIRE FCBE
Adam Boni Tessi se désolidarise
Date de publication : 05-05-2009
http://benininfo.com/lautrequotidien_web.htm
Les lettres de démission de certains députés FCBE ont été lues hier à la plénière confirmant ainsi leur intention de former le nouveau groupe parlementaire FCBE dont l’invalidation a été proclamée le jeudi dernier par le président Nago pour vice de procédure. Cependant, le député Adam Boni Tessi a introduit une lettre au parlement pour se désolidariser de la formation de ce groupe dans lequel son nom a été cité. Selon lui il n’aurait pas mûri la réflexion avec ses amis avant la création de ce groupe. il a retiré son nom des signatures de la formation du groupe qui ne tardera pas à se reconstituer à l’hémicycle. Dans le lot des députés démissionnaires de leur ancien groupe, il y a Edgard Alia dont la lettre a été lue, André Dassouondo, Janvier Yahouédéhou, Justin Agbodjèté, Zéphérin Kindjanhoundé, Walis Zoumarou, Luc Boniface Damatha Sant’Anna.
Pré campane précoce, violation de la constitution et autres dérives du Changement: La lettre de Tévoédjrè qui rattrape Boni Yayi
Transmis par alexandre le Mardi 05 mai 2009 à 12:53:48
Bâillonnement de la presse, violation de la constitution, atteinte aux libertés, des citoyens détenus sans jugements, la corruption plus répandue que jamais, une moralisation de la vie publique….La liste est longue des récriminations de celui qu’on pouvait considérer comme le chantre de l’opposition d’alors au régime du Président Soglo. On était en 1993.
Dans le numéro spécial d’un bulletin que diffusait son parti Notre Cause Commune, Albert Tévoédjrè appelait les Béninois au sursaut patriotique pour que « cela change ». Aujourd’hui, on est dans le Changement. Avec les mêmes maux, plus amplifiés que jamais. Aux frasques du parti-Etat – La Renaissance du Bénin – qui voulait « faire masse sur le Bénin » et que dénonçait Tévoédjrè répondent en écho aujourd’hui les dérive de l’Etat Fcbe. Si l’actuel Président de l’Organe Présidentielle de Médiation pouvait avoir le courage de dire « ses vérités » à son ami ! Le drame aujourd’hui est qu’on n’a même pas le droit d’en parler.
Lisez plutôt.
5 Juillet 1993
Pour que cela change
Béninoises, Béninois
Réveillons-nous
Au Bénin Sheraton Hôtel le 3 juillet 1993 et sous nos yeux, un parti-Etat veut s’implanter chez nous avec la complicité de beaucoup qui ont pourtant dénoncé le PRPB.
Le Chef de l’Etat annonce à grand renfort de publicité officielle qu’il a désormais un Parti, celui de son épouse – La Renaissance du Bénin. Nicéphore Soglo, contre toute attente, a ouvert la campagne électorale avant même d’avoir accompli la moitié de son mandat.
Si les partis dits de la « Majorité Présidentielle » actuelle acceptent de se laisser « bouffer » par « Renaissance du Bénin » qui ne leur réservera de toute façon que « la portion congrue », cela fait leur affaire. Ce masochisme sera intéressant à observer.
Il est clair en effet que l’argent de l’Etat, la Radio et la Télévision de l’Etat, les sous-préfets, les préfets, les voitures officielles, les véhicules des projets, il est clair que tout sera mobilisé pour n’importe quoi au service de « Vidolé » et de la famille présidentielle qui veut faire main basse sur le Bénin !
A cela nous disons : nous !
Comme vous le savez, nous sommes la majorité réelle du pays, une majorité qui refuse une telle imposture.
Il suffit donc de nous organiser et de nous mobiliser.
Alors,
Vous tous qui souffrez dans Cotonou plongée chaque année sous l’eau avec son impressionnant cortège de misère de toutes sortes, vous les déflatés, vous les « ciblés », arbitrairement et illégalement exclus de la Fonction Publique.
Elevez la voix et organisez-vous !
Opérateurs économiques accablés ou essoufflés, responsables politiques méprisés ou marginalisés, syndicalistes et travailleurs quotidiennement menacés, faites l’effort d’un vrai sursaut et relevez la tête !
Etudiants, jeunes de toutes conditions, votre avenir est en cause, gravement, si rien ne change dans le pays. Vous le savez. Allez-vous rester les bras croisés ?
Femmes abusées et désorientées, ressaisissez-vous !
Journalistes toujours éprouvés, que vous soyez Edgard Kaho ou quelqu’un d’autre, n’hésitez plus à prendre vos responsabilités au service de la seule vérité ; c’est désormais une nécessité nationale
Familles de citoyens arrêtés, détenus depuis des mois et toujours non jugés, qu’attendez-vous pour alerter l’opinion et faire valoir vos droits ?
Guides spirituels et religieux, vous qui avez épuisé des trésors de patience et qui vous trouvez de nouveau face à un système sans foi ni loi, parlez donc, parlez encore !
Regardez l’intérêt de notre pays :
La constitution est régulièrement bafouée
La corruption est plus répandue que jamais.
La moralisation de la vie publique est devenue une vaste plaisanterie. Le Sida ne regresse pas et la misère s’étend dangereusement. Les exclus sociaux sont en vérité un petit groupe de privilégiés vivant au dessus des moyens de la Nation et décidés à s’accrocher à un pouvoir égoïste et aveugle.
Au Nord, au Sud, dans toutes les couches sociales, la déception est générale et profonde.
Il faut que cela change !
L’opposition, c’est vous !
Pour vous aider à exprimer cette opposition, adhérez dès aujourd’hui à Notre Cause Commune et militez chaque jour avec conviction et détermination.
Si vous appartenez déjà à un autre Parti d’opposition, travaillez pour que nous nous mettions ensemble afin de liquider sans bavure ce régime incompétent qui n’a rien de démocratique et multiplie à l’infini les chômeurs et les misérables.
La Constitution nous en donne le droit, l’intérêt de la Nation l’exige !
NCC
Le Parti des Forces Vives de la Nation
Directeur de Publication : Albert Tévoédjrè
Co-Directeur : Mathias Hounyo
BP : 1087 Porto-Novo
Journal LA PRESSE DU JOUR 04/05/09
Patrice Gangnito, à propos du débauchage de Gbadamassi
|
05-05-2009 01:47
Ancien député et questeur de l’Assemblée nationale, quatrième mandature, Patrice Gangnito, membre du Parti social démocrate (Psd), est l’invité de la semaine avec qui l’actualité a été passée au peigne fin. Le nouveau groupe parlementaire Fcbe en gestation, la gestion du Dr Boni Yayi, l’état actuel du Psd, les activités du groupe de réflexion politique du Mono qu’il préside et bien d’autres sujets ont constitué le menu de cette interview.
M. le questeur, quelle est votre analyse par rapport à la naissance du groupe parlementaire Fcbe des députés qui étaient jusque-là très attachés et qu’on a vu très impliqués dans l’avènement du changement et qui d’une manière tourne le dos à leur champion?
Dans la vie, rien n’est statique. Tout est dynamique et tout ce qui se passe au parlement témoigne de la vitalité de notre démocratie. Si à un moment donné des gens décident d’être ensemble et après décident du contraire, que peut-on dire ? ils sont libres de ne plus être ensemble avec le grand groupe. C’est ce qui s’est passé.
Ne pensez-vous pas plutôt que c’est le résultat d’une somme de frustration pour des promesses non tenues par le président Boni Yayi envers ces députés là?
Je ne peux pas le dire parce qu’il y a une opposition dite non déclarée. Si ceux-là ne sont pas effectivement contents de la gestion du président Yayi Boni, ils n’ont qu’à rentrer dans une opposition non déclarée comme c’est la règle. Vous avez suivi leur déclaration, ils sont encore avec le président Boni Yayi et se réclament des Fcbe. Pourquoi leur prêter des intentions? En politique on est libre de faire ce qu’on veut, attendons pour voir.
Il ne s’agit pas de prêter d’intention à qui que ce soit. L’acte en soi-même ne s’y prête-t-il pas ?
Vous savez, je me rappelle de cette histoire de l’Ubf où on devait avoir un grand groupe parlementaire. Mais on a été obligé de nous saucissonner car, il fallait que chaque parti qui constitue cet ensemble ait son de groupe parlementaire.
Mais ici maintenant ce n’est pas le cas?
Mg: Je n’en sais rien, c’est à eux qu’il faut poser la question. Ils sont là, ils sont au parlement vous pouvez aller chez eux pour avoir plus de précision sur la question.
Ne pensez-vous pas que les échéances électorales prochaines en sont également une cause ?
En homme politique averti, les échéances électorales constituent toujours une grande épreuve qui met chaque état-major en ébullition. Chacun se bat pour mieux se positionner. Je n’espérais dons pas mieux que ce qui se passe de leurs côtés. Il est tout à fait normal que chacun se prépare. D’un autre côté, on dit que ce sont les partis qui animent la vie politique du pays, ainsi que les hommes politiques. C’est peut-être leur manière d’animer la vie politique.
Justement parlant de parti politique, pensez-vous que les partis politiques au Bénin fonctionnent comme cela se doit?
Mais si ça ne fonctionnait pas on ne serait pas à l’étape où l’on est aujourd’hui. Ils fonctionnent bien. Même dans les vieilles démocraties, que ce soit aux Etats-Unis comme en Grande Bretagne, il y a toujours de ces pratiques. Je me rappelle quand j’étais encore à l’Assemblée avoir reçu une délégation belge en lieu et place du président. Le chef de la délégation belge a plutôt salué notre avancée démocratique et certaines des libertés dont nous jouissons ici.
Et aujourd’hui que pensez-vous de cette gestion de la démocratie depuis trois ans?
Mon point de vue sur cette question est que s’il n’y avait pas eu au lendemain des indépendances des coups d’Etats, on n’allait pas connaître la révolution. S’il n’y avait la révolution, on n’allait pas connaître le renouveau démocratique. Notre démocratie se construit. Et on ne bâtie pas un pays en dix sept ou quarante ans. Et tous ces dysfonctionnements que nous notons, permettent de renforcer la démocratie. Je dis encore qu’actuellement, c’est une nouvelle forme de transition que nous faisons.
Que pensez-vous alors de la gestion proprement dite du Dr. Thomas Boni Yayi depuis trois ans ?
Nous savons tous ce qui se passe dans le pays. Les gens ne sont pas satisfaits de la manière dont les choses se passent. On aurait souhaité plus d’équité, de justice. Et surtout plus de travail et d’attention face aux problèmes de nos populations. Mais, hélas !
Des exemples précis
Le Capital humain par exemple doit être géré autrement. C’est très important. S’il pouvait revoir ce point-là, je pense qu’il aura fait un grand pas. D’un autre côté, si les choses se passaient bien, ceux qui se désolidarisent de lui et l’abandonnent pour se regrouper avec d’autres ne le feraient pas. Il faut aussi faire remarquer que l’alliance qui est qualifiée d’opposition non déclarée était aux côtés du président dès le début. Mais le non respect des accords qui les liaient et la tendance à tout contrôler ont contribué à éloigner ce groupe. Regardez le front social qui bouillonne depuis quelques temps, allez dans les marchés écouter les cris de détresse des bonnes dames pour mévente. Il y a trop de choses qu’on pourrait citer.
Que pensez-vous de la révolution agricole que le président a enclenchée?
C’est une bonne chose. Il reste qu’il soit étendu à tous les secteurs. Que l’on puisse avoir la révolution artisanale, la révolution industrielle etc. Je me dis que pour que l’Afrique en général et le Bénin en particulier se développe, il faut obligatoirement passer par l’industrialisation. Il faut que les richesses et les investissements soient bien distribués de manière équitable. Il ne faut pas que ça soit localisé dans une région seulement. Les pêcheurs du lac Ahémé veulent aussi avoir des barques motorisées, des filets. Ils veulent que le lac soit dragué. Il ne faut pas qu’on les ignore. De la même manière qu’on pense aux agriculteurs des autres contrées, il faut penser aux pêcheurs de Grand Popo, de Ganvié et de toutes les populations qui s’adonnent à la pêche.
Abordons alors la création du groupe de réflexion politique du Mono. Quels sont les objectifs que vous vise cette initiative qui émane de vous?
Pour moi et tous les autres, il s’agit de conscientiser nos frères et de leur faire voir que nous sommes en retard. Dans le Mono, nous sommes marginalisés et ses servent de nous comme des échelles pour parvenir à leurs fins. Même les esclaves juifs au temps de Pharaon, savaient qu’ils sont des esclaves et ont su trouver un guide en leur sein qui les a sortir d’Egypte. Mais, chez nous, c’est le contraire. Nous recevons une éducation qui nous amène à ne pas considérer les actes que les autres posent pour nous aliéner. Nous pensons que cela devrait s’arrêter et qu’on prenne conscience que nous nous arriérons. Beaucoup de ressortissants de ce département s’adonnent plus à des boulots de subsistance. Car, contrairement aux autres départements, le Mono a été privé des lycées et autres centres de formations de grande envergure. Faites le tour et vous verrez que le Mono ne dispose d’aucun lycée contrairement au Zou qui a le lycée Houffon, l’Ouémé a Béhanzin et Toffa sans oublier les lycées techniques, le Borgou, l’Atacora en ont tous. C’est donc pour sonner le réveil que nous avons pensé qu’il faut créer ce cadre pour mener un certain nombre d’actions sur le terrain.
Ne craignez-vous pas qu’on vous taxe de régionalisme ?
La conférence nationale dit dans ces grandes conclusions qu’il doit exister l’égalité régionale au sein de la Nation. Il n’y a pas plus patriote qu’un régionaliste. Si c’est pour cela qu’on nous traitera de régionaliste tant mieux. Car, nous ne devrons plus oublier que nous venons de quelque part. Nous devrons nous unir pour que le Mono sorte de cette situation qui lui faite depuis les indépendances.
Venons à présent à votre parti politique, le Psd. Comment se porte-t-il aujourd’hui ?
Notre parti se porte à merveille. Nous n’avons aucun problème, aucune contradiction interne et nous œuvrons pour asseoir notre hégémonie sur toute l’étendue du territoire national.
Comment préparez-vous les échéances des 2011 ?
Nous y travaillons ardemment. Nous sommes dans une alliance, le G4 composé de la Rb, du Prd, du Madep et puis les Forces clé et le G 13. Nous poursuivons les réflexions. Nous nous retrouvons régulièrement pour analyser la situation politique du pays et peaufinons les stratégies pour 2011.
Pensez-vous que vous parviendrer à choisir un candidat unique pou 2011. ?
Je pense que oui. Depuis 1991, cette alliance, ce regroupement était voulu par nos leaders respectifs. Et cette fois je crois que nous avons emprunté le chemin du non retour.
Sur qui va porter le choix ?
Je ne sais pas encore. Ça peut être un candidat du Prd, de la Rb, du Madep ou du Psd. Comme cela peut parvenir de nos alliés des Forces clé et G13. Nous y travaillons.
Plusieurs noms circulent déjà, dont celui de Houngbédji, de Léhady, de Golou ou de Idji. Dites-nous qui d’entre ces quatre a la faveur des pronostics.
Rien n’est encore fait. Nous continuons par travailler à consolider notre groupe et celui qui sera désigné sera le candidat de tout le monde. Il sera présenté à la presse en temps voulu.
On a vu un membre de votre alliance rejoindre le camp présidentiel dernièrement. Il s’agit de l’honorable Rachdi Gbadamassi. Comment appréciez-vous son ralliement ?
Pour moi, cela s’apparente encore à un conte de fée. Je pense que le président Boni Yayi ne va commettre cette erreur politique et prendre Gbadamassi avec lui. Gbadamassi est comme un chef de tribu, il aurait mieux valu que le président prenne des gens de son entourage que lui-même. Comme le dit souvent ma mère, « ce n’est pas pendant la bagarre qu’on se réconcilie, mais bien après ». C’est comme l’histoire de la princesse Ahluikponoua qui s’est mariée au roi de Ouidah pour pouvoir l’anéantir afin que son frère, roi d’Abomey puisse l’annexer facilement. Le président court donc directement à sa perte en acceptant Gbadamassi à ses côtés. C’est une erreur politique suicidaire pour le président Boni Yayi.
Un mot sur la Lépi
Le dossier est en étude. On verra comment ça va se passer. C’est l’homme qui fait et défait. Il faudrait d’abord que nous prenions conscience de notre situation. Que nous-mêmes nous soyons conscients de ce que nous voulons faire. Si non, on va faire de bons textes et passer à côté. La Lépi contribuera certainement à rendre plus crédible les élections. Mais, les hommes sont-ils prêts à renoncer aux protestations inutiles et sources de tensions ? On a vu avec les élections communales comment le gouvernement a géré les résultats surtout dans les endroits où sa liste n’a pas gagné. Donc essayons aussi la Lépi pour voir.
Que suggérer vous pour le Président Boni Yayi pour les deux ans à venir ?
Ce que j’ai à dire au président pour les deux ans à venir, il faut qu’il respecte ses engagements. Cela est extrêmement important. Et surtout, qu’il n’oublie pas qu’il est le président de tous les Béninois. Il doit par contre oublier qu’il est le président d’un parti où seuls les gens provenant de ce parti doivent bénéficier des avantages. Je reviens encore sur les communales. On ne saurait vouloir avantager un seul camp. Il faut que le président laisse libre la compétition et qu’il accepte quand son camp perd. Le président Boni Yayi ne doit pas oublier que nous venons de loin et que la Conférence nationale nous a donné une chance de pouvoir construire ce pays dans la paix et l’unité.
Réalisation : Benoît Mètonou
Présidentielles de 2011: Des jeunes proches de l’Ufd réclament la candidature...
Transmis par alexandre le Lundi 04 mai 2009 à 10:30:38
Les mouvements affiliés à l’Union des forces démocratiques (Ufd) ont rendu public le samedi 1er mai 2009 une déclaration pour révéler la mauvaise gouvernance qui caractérise notre pays depuis 2006, année de l’accession au pouvoir du président Boni Yayi. C’était l’occasion pour eux de réclamer la candidature de Bio Tchané pour l’élection présidentielle de 2011.
Les mouvement affiliés à l’Union des forces démocratiques(Ufd) à savoir : le cercle de réflexion et d’action pour un nouvel élan, la Ligue béninoise des électeurs, l’Organisation des jeunes démocrates du Bénin, l’Organisation des femmes démocrates du Bénin, le Comité de la défense de la démocratie et la Convergence pour la démocratie et la vérité ont saisi l’occasion de la célébration de la journée internationale du Travail pour monter au créneau afin d’apprécier la situation politique, économique et sociale nationale depuis l’avènement du régime du Changement. Selon eux, depuis 2006, on assiste à une mauvaise gouvernance de notre pays. Ils ont déclaré que les acquis de la conférence des forces vives de la Nation de 1990 sont gravement hypothéqués et les institutions de la Républiques sont devenues des organes aux ordres de l’Exécutif. Le porte-parole de ces mouvements Karl Martial Adjakidjé a relevé la remise en cause de la décentralisation avec la tendance à transformer les mairies en sous-préfecture. Selon lui, le mensonge est érigé en système de gouvernance notamment la gratuité de l’enseignement, de la césarienne, les soins de santé aux enfants de 0 à 5ans, grands travaux. Pour ces jeunes, le gouvernement du président Boni Yayi est un gouvernement aux élans populistes et en perpétuelle campagne électorale. La corruption, la privation des libertés, la politique d’exclusion et le musellement de la presse sont à les croire, les caractéristiques du régime du Changement. Face à ce tableau sombre, M. Adjakidjé estime qu’il est temps pour la jeunesse et tout le peuple béninois de sortir de la bulle créée par le gouvernement du Changement. Selon elle, il est temps pour tout le peuple béninois de se mettre debout pour barrer la route aux vendeurs d’illusions. Ces jeunes affiliés à l’Ufd estiment qu’ils ont été trompés par le pilote. Pour corriger cet état de chose et s’inscrit dans la ligne de la pensée de Frantz Fanon qui dit « chaque génération dans une opacité relative doit découvrir sa mission, la remplir ou la trahir » ils estime que pour une alternance crédible en 2011, l’homme qu’il faut est l’actuel président de la Banque ouest africaine de développement (Boad), Abdoulaye Bio Tchané. Selon eux, cet homme a les qualités qu’il faut pour être le président de la république du Bénin. Signalons que M. Bio Tchané a été ancien ministre des Finances et de l’économie, ancien Vice Gouverneur de la Bceao et avant sa désignation à la Boad, il était le Directeur Afrique du Fmi
Cohomlan Houégbèlo
Journal 24 HEURE
Recomposition politique dans le Plateau : François Abiola et le Madep, la rupture
Transmis par alexandre le Mardi 05 mai 2009 à 13:07:05
De sources concordantes, cette formation qui s’inscrirait dans la dynamique de la rupture avec le Madep, travaillera résolument aux côtés du chef de l’Etat pour les prochaines consultations électorales.
Déjà la rupture entre le ministre François Abiola et le Mouvement africain pour la démocratie et le progrès de l’honorable Séfou Fagbohoun ? La question hante actuellement les esprits, en l’occurrence les proches de la faction « G » et « F ». Même si l’autorité ministérielle et membre fondateur du Madep ne l’a pas encore ouvertement affirmé, les faits et actes en disent long. De sources concordantes, depuis l’épisode sur fond de rebondissement de la représentativité ou non de ce mouvement politique au sein du gouvernement du président Boni Yayi, le ministre François Abiola aurait rompu les amarres avec le richissime homme d’affaires et premier responsable du Madep, Séfou Fagbohoun. Il observerait de loin toutes les activités politiques menées par les proches de l’honorable et les initiatives prises au sein du mouvement. Cette attitude du ministre qui frise, de plus en plus, le recul politique a commencé à inquiéter plus d’un surtout ceux qui sont à l’origine de la création du Madep. François Abiola aurait joué un rôle prépondérant dans l’avènement de ce mouvement. On s’étonne alors qu’il affiche progressivement, même si c’est de façon feutrée, ce repli tactique du Madep.
François Abiola tourne le dos au Madep
Aux dernières nouvelles, le ministre François Abiola sur insistance de ses proches se préparerait à porter sur les fonts baptismaux son propre parti politique. Le congrès constitutif et la déclaration officielle de la création de cette nouvelle formation politique seraient prévus pour le samedi prochain à Sakété en présence des amis, sympathisants et proches du ministre Abiola. La phase préparatoire de ce congrès serait actuellement en cours. Il s’agirait essentiellement de l’étude des statuts, du règlement intérieur et du choix de la dénomination du nouveau parti. Tout serait mis en œuvre pour l’effectivité de cette grande rencontre politique. De sources concordantes, cette formation qui s’inscrirait dans la dynamique de la rupture avec le Madep, travaillera résolument aux côtés du chef de l’Etat pour les prochaines consultations électorales. Il est essentiellement question de la présidentielle et des législatives de 2011, des rendez-vous de taille pour toute la classe politique béninoise. Cette option politique, si elle se concrétise dans le temps, ne devra pas surprendre.
Les prémices de la cassure
A faveur du dernier remaniement ministériel, François Abiola et son collègue Kint Aguiar, tous du Madep, firent leur entrée au gouvernement. Et ce fut le début de la guéguerre au sein du bureau politique du Mouvement africain pour la démocratie et le progrès. A plusieurs reprises et à travers divers canaux, Antoine Idji Kolawolé, actuellement premier-vice président du mouvement, a fustigé et dénoncé le rapprochement de ses amis d’hier avec la mouvance présidentielle, en l’occurrence avec le chef de l’Etat. Pire, ils ont été menacés d’exclusion du parti. Ce qui, semble-t-il, n’a pas ébranlé les « deux transfuges » qui dénient le droit à quiconque de prononcer leur rejet du Madep. Après le retour de Paris du père fondateur du mouvement, Séfou Fagbohoun, on s’attendait au règlement des controverses au sein du bureau politique. Mais rien n’y fit. Au contraire, il a pendant tout ce temps entretenu le clair-sombre autour de l’appartenance ou non des deux ministres au Madep. Il a promis, tout le temps, de régler les différends et d’éclairer les uns et les autres. Pendant ce temps, François Abiola et Kint Aguiar réaffirment leur appartenance au Madep. D’ailleurs, lors du dîner de presse qu’il a offert aux professionnels des médias, le ministre Kint Aguiar a bien dit que personne ne pourrait le priver de ses relations avec le parti. Des propos qui renseignent aisément sur les liens qui existent encore le parti et l’autorité ministérielle. Mais contre toute attente, dans une interview qu’il a accordée à un quotidien de la place, l’honorable Séfou Fagbohoun a dit clairement que ces ministres ne représentent pas le Madep au sein du gouvernement. En termes clairs, le débat ou non autour de l’appartenance des ministres François Abiola et Kint Aguiar n’a pas évolué. Face à cet imbroglio politique, le ministre François Abiola a décidé, sans nul doute, de prendre en main son destin en envisageant la création imminente de son propre parti politique.
Serge-David ZOUEME
Journal AUBE NOUVELLE 05/05/09
S AU BENIN 04/05/09
CAMPAGNE ???
Bassila: Célébration de l’an 3 du décès de Me Ahamed Akobi (Le Dg/ port...
Transmis par alexandre le Mardi 05 mai 2009 à 13:08:35
Samedi ordinaire dans la commune de Bassila, ce 02 mai 2009. La journée a été marquée par une série de manifestations sous la houlette du Directeur général du port autonome de Cotonou, Cyriaque Mana-Atti, un natif de Manigri, l’un des arrondissements de Bassila. Occasion pour les populations de commémorer le troisième anniversaire du décès de leur fils, Ahamed Akobi.
Le directeur général du port de Cotonou, Cyriaque Atti-Mama, était un homme politique d’une forte capacité de mobilisation qu’on ignorait. Il l’a fait savoir ce week-end dans la commune de Bassila dans le cadre de la célébration du troisième anniversaire de la mort de Me Ahamed Akobi. Jeunes, hommes, femmes et enfants, debout comme un seul homme derrière le principal acteur des cérémonies, ont prié pour le repos de l’âme de l’illustre disparu. Dans un premier temps, une prière a été organisée à la mosquée de la localité, à cet effet. Autorités locales, têtes couronnées, notables et populations provenant des quatre arrondissements de Bassila ont prié pour le repos de l’âme du regretté feu Akobi qui a perdu la vie dans un tragique accident de la route le 30 avril 2006. Un appel a été lancé à toute la jeunesse de Bassila, afin qu’elle transcende la douleur de la perte du jeune ministre des Travaux publics et des transports sous le président Kérékou, mais aussi un grand artisan de la victoire du président Boni Yayi à la magistrature suprême en 2006. D’où la nécessité pour eux de rester mobilisés pour pérenniser les œuvres du défunt à travers un soutien indéfectible aux actions du président Boni Yayi. Ainsi, le maire de la localité, Amidou Atta, a exhorté la population à une prière quotidienne, non seulement pour le repos de l’âme de leur feu frère, mais aussi et surtout pour le chef de l’Etat. Il a également appelé les jeunes à accompagner le Dg/ port dans son soutien inlassable aux actions du gouvernement.
Après la séance de prière, le directeur général du port, Cyriaque Atti-Mama, est allé faire don de matériels à la gendarmerie de Bassila où d’importants matériels informatiques ont été remis au chef de brigade. « On est à l’ère de la modernisation. Je pense qu’il est indispensable que la gendarmerie de Bassila soit équipée de matériels », a-t-il déclaré. Ce geste a été apprécié par tout le personnel et les populations de la localité qui n’ont pas tari de prières pour l’encourager dans ses œuvres de développement aux côtés du chef de l’Etat.
Toujours soucieux du développement de cette commune, M. Atti-Mama, dans la foulée, a mis à la disposition des exploitants agricoles de l’arrondissement de Manigri un puissant tracteur de 70 chevaux pour appuyer leurs efforts en cours en vue de réaliser la révolution verte du Bénin engagée par le chef de l’Etat. Tout cela a été apprécié par le chef d’arrondissement de Manigri. « Après la mort d’Ahamed Akobi, on était désespéré. Au vu des actions de mobilisation que mène le Dg/ port depuis plusieurs mois et particulièrement celles d’aujourd’hui, l’espoir renaît », a-t-il déclaré.
Après la visite de courtoisie rendue au père du défunt, le directeur général du port autonome de Cotonou a donné le coup d’envoi de la rencontre de football qui a opposé l’Aspac, détentrice de la coupe du Bénin à une sélection de jeun es footballeurs de Bassila. Score final, 2 buts à 0 en faveur de l’Aspac. M. Atta-Mama a particulièrement marqué les populations de cette commune.
Jules Yaovi Maoussi
Journal LA NOUVELLE TRIBUNE 05/05/09
Commentaires