Groupe Parlementaire dénommé « Forces cauris pour un Bénin émergent » : Adversaires ou partisans de Yayi .... Wallis Zoumarou sur Canal 3 :« Yayi Boni menace Bio Tchané »
lundi 4 mai 2009, par DP Le Grand Journal
L’Assemblée nationale a enregistré jeudi dernier, la naissance du groupe parlementaire FCBE. Malheureusement, cette initiative n’était qu’un pétard mouillé car cette naissance ne respecte pas les textes d’où son annulation.
Titus FOLLY
Sous la conduite de Edgar Alia, un nouveau groupe parlementaire intitulé « Forces cauris pour un Bénin émergent a été créé. C’était le jeudi dernier. Outre le premier cité, on a des députés comme Eloi Aho, Wallis Zoumarou, Séidou Adambi, Janvier Yahouédéhou, Isidore Yonlonfoun, Boni Tessi Adam, André Dassoundo et Luc da-Matha Santana.
Ce groupe parlementaire dénommé est dirigé par l’honorable Edgar ALlA soutient dans les détails le programme d’action du président de le République en tenant grand compte des valeurs humaines, éthiques, politiques et économiques indispensables à l’enracinement de la démocratie.
Mais, il se fait que ce groupe qui a été porté sur les fonts baptismaux n’a pas été entériné par le président de l’Assemblée nationale du fait de certaines violations des dispositions du règlement intérieur de l’institution. En effet, selon l’article 26, dudit règlement, ses membres fondateurs devraient démissionner de leur ancien groupe. Ce qui n’était pas le cas. On attend de voir si à la plénière de ce jour, ils reviendront à la charge.
Mais en attendant de voir clair dans ce dossier de constitution de groupe parlementaire, des analyses s’imposent. En effet, tout porte à croire que le départ de Rachidi Gbadamassi du G13 pour la mouvance parlementaire ne règle pas la question de la stabilité pour le président Nago confronté depuis des mois à la réalité d’une majorité à géométrie variable. La constitution du groupe parlementaire FCBE est l’autre manche de la complication des donnes parlementaires et reste un coup dur qui paraît comme une épée Damoclès sur sa tête.
Même si de façon détournée, ce groupe se réclame d’une aile critique soutenant l’action du pouvoir en place, les réalités sont autres pour qui connaît les astuces du moment au sujet de la recomposition de la classe politique. Si on s’en tient à leur déclaration, on peut les considérer comme des partisans et des alliés du régime.
Mais en ayant les joutes électorales de 2011 comme repère et en tenant surfant sur la présence de certains élus de la Nation comme Janvier Yahouédéhou, André Dassoundo et Wallis Zoumarou qui ne sont rien d’autres que les déçus du pouvoir FCBE, on peut donner du crédit à plus d’un titre à cette piste de l’analyse relative à la donne actuelle. Dès lors, comment comprendre que le président Nago de l’institution parlementaire refuse d’en prendre acte en raison des faits qui ne tiennent pas la route ? Il s’agit de la procédure de démission, celle propre à l’appartenance à un groupe parlementaire de même que sa constitution. Laquelle procédure a été bien respectée selon certaines indiscrétions.
Toute sa démarche serait mue par la perspective de poursuivre la négociation et en cas d’échec engager les stratégies de débauchage que le premier des élus de la cinquième législature force les choses dans le but de se maintenir. L’effectivité de ce groupe proche pour l’instant du pouvoir vient tourner une nouvelle page de l’histoire de la majorité réduite à sa plus juste expression.
Au total quinze députés sont annoncés pour sa constitution et neuf seulement ont pu filler entre les mailles du processus de blocage de l’initiative. Dans tous les cas, les masques sont jetés pour ce qui est la concrétisation du nouveau groupe ayant pour président l’honorable Edgard Alia et qui va accueillir bientôt d’autres aventuriers politiques.
Déclaration de création de Groupe Parlementaire
La Démocratie Béninoise mise sur les fonts, baptismaux suite à la Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990 a fait son chemin pour atteindre un âge respectable. Cette situation lui a valu l’admiration de plusieurs Nations du monde. Le Bénin est devenu de ce fait l’exemple démocratique pour la quasi-totalité des pays africains francophones. C’est la vitalité de cette Démocratie qui a permis l’organisation des élections à bonne date et surtout les alternances pacifiques au sommet de l’Etat.
L’enracinement du processus démocratique et la maturité politique du peuple béninois ont favorisé l’accession au pouvoir du Docteur YAYI Boni.
Par ce geste, le Bénin a clairement montré sa volonté de voir son destin géré autrement. Les Béninois de ce fait ont surpris une fois encore le monde en désignant un technocrate jeune et dynamique pour conduire les affaires du pays. Après trois ans de gestion, il était nécessaire de redonner un nouveau souffle à la machine du changement et doper le moral des Béninois pour la poursuite des actions de développement engagés par le chef de l’Etat.
C’est pour soutenir ces actions du Président de la République et corriger les imperfections inhérentes à toutes oeuvres humaines et surtout redonner au changement son caractère éthique que les députés FCBE dont les noms suivent ont décidé de se constituer en Groupe Parlementaire.
Ce Groupe Parlementaire dénommé « Forces Cauris pour un Bénin Emergent » est dirigé par l’honorable ALlA Edgar. Le Groupe Parlementaire FCBE soutient dans les détails le programme d’action du Président de le République en tenant grand compte des valeurs humaines, éthiques, politiques et économiques indispensables à l’enracinement de la Démocratie. Je vous remercie.
Ont signé :
Liste des membres du groupe parlementaire Fcbe
1- Eloi Aho 2- Edgard Alia 3- Wallis Zoumarou 4- Seidou Adambi 5- Janvier Yahouédéhou 6- Isidore Yonlonfoun 7- Boni Tessi Adam 8- André Dassoundo 9- Luc da-Matha Santana
Après la constitution de leur groupe parlementaire:Dix députés résistent à la pression du pouvoir 4 mai 2009
Depuis que l’annonce a été faite le jeudi 30 avril 2009 par dix députés de la majorité présidentielle de créer un nouveau groupe parlementaire le chef de l’Etat Yayi Boni est saisi d’effroi. Le pouvoir se sent ébranlé et tente vaille que vaille de tuer cette initiative en mettant de l’argent sur le tapis. Mais les dix députés résistent à la tentation. Le groupe reste solide et difficilement domptable. Le régime quant à lui ne désarme pas.
Ils tiennent dur. Même face à l’argent. Les dix députés de la mouvance présidentielle qui ont décidé de constituer un nouveau groupe parlementaire résistent à l’intense pression exercée par le pouvoir pour les obliger à céder et à se plier. Malgré la puissante machine qui est déployée par le Palais de la République pour empêcher le génie de sortir de la bouteille, rien n’a été fait. Le génie est déjà dehors et il est difficile de l’y retourner. Ils ne sont pas prêts à s’arrêter pour faire marche arrière. Ce week-end en effet, comme on pouvait s’y attendre, les émissaires de la Marina, les sous fifres du chef de l’Etat, les garçons de course, les leaders et des têtes couronnées ont eu du boulot. Ils ont été mis à contribution pour faire entendre raison à Edgar Allia et son groupe. Certains députés ont été contactés individuellement, sans que Yayi Boni ne réussisse son coup. Dans cet acharnement contre les intéressés, deux députés sont particulièrement dérangés et bousculés. Selon certaines généralement crédibles, chacun d’eux devra toucher une grosse somme d’argent, s’il se retirait de cette aventure. Ainsi, malgré toutes les opérations de séduction et les appâts proposés, le chef de l’Etat Yayi Boni n’arrive pas encore à pêcher ses propres poissons et est resté sur la berge. Il mesure à quel point, une menace plane tout autour de son marigot. De quel moyen dispose-t-il aujourd’hui pour résoudre cette nouvelle équation à l’Assemblée nationale ? L’argent étant l’argument à convaincre du régime en place, il a encore fait recours au nerf de la guerre sans remporter la première bataille. Cet argument n’a pas détourné ce groupe de députés de leur objectif. Et ce n’est pas réellement par l’argent que le pouvoir peut régler cette situation. Il doit plutôt replacer la confiance au sein de la majorité présidentielle.
L’absence d’une telle qualité est aujourd’hui l’élément que tous ses adversaires politiques brandissent contre lui pour refuser de composer avec son pouvoir. C’est ce que semblent dire les dix députés, qui ont su camoufler leur objectif à long terme en baptisant leur nouveau groupe parlementaire Fcbe. Quoi de plus stratégique pour montrer au Président qu’on ne l’a pas quitté. Mais ils sont sur le départ. Car, l’acte même de constituer un groupe parlementaire est un signal fort. Cela est d’autant parlant que, c’est quelques instants après avoir déjeuné avec le Président de la République que les dix députés ont créé la surprise à l’Assemblée nationale au moment où le locataire de la Marina s’attendait à ce qu’ils suivent son mot d’ordre pour voter la loi sur la Lepi au plus tard à 15 heures. C’est un coup dur pour Yayi Boni. Il doit comprendre désormais que chaque sera une surprise. En décidant d’agir ainsi, ces députés veulent faire comprendre au chef de l’Etat qu’il est prenable et que la cohésion affichée par la mouvance présidentielle n’est qu’une farce. Cela était perceptible par les observateurs depuis que le premier vice président de l’Assemblée nationale et précédemment pilier de l’alliance parlementaire favorable au chef de l’Etat, André Dassoundo, a lâché que Yayi Boni est un homme émotif et réactif et que ceux qui l’entourent en profitent pour lui présenter des informations mensongères qui le conduisent à prendre des décisions hâtives. André Dassoundo fait partie du noyau dur au sein de ce nouveau groupe. Après leur coup, ils continuent de rejeter la main tendue du chef de l’Etat. Parce qu’ils savent que c’est une rose avec ses épines. Ils savent qu’ils ne sont plus dans le schéma du Président de la République qui les combat sur leur terrain. Il y a de quoi faire grise mine.
FN
Déclaration de création de groupe parlementaire
La démocratie Béninoise mise sur les fonts, baptismaux suite à la Conférence des Forces vives de la Nation de février 1990 a fait son chemin pour atteindre un âge respectable. Cette situation lui a valu l’admiration de plusieurs Nations du monde. Le Bénin est devenu de ce fait l’exemple démocratique pour la quasi-totalité des pays africains francophones. C’est la vitalité de cette démocratie qui a permis l’organisation des élections à bonne date et surtout les alternances pacifiques au sommet de l’Etat. L’enracinement du processus démocratique et la maturité politique du peuple béninois ont favorisé l’accession au pouvoir du Docteur Yayi Boni. Par ce geste, le Bénin a clairement montré sa volonté de voir son destin géré autrement. Les Béninois de ce rairont surpris une fois encore le monde en désignant un technocrate jeune et dynamique pour conduire les affaires du pays. Après trois ans de gestion, il était nécessaire de redonner un nouveau souffle à la machine du changement et doper le moral des Béninois pour la poursuite des actions de développement engagés par le chef de l’Etat. C’est pour soutenir ces actions du président de la République et corriger les imperfections inhérentes à toutes œuvres humaines et surtout redonner au Changement son caractère éthique que les députés Fcbe dont les noms suivent ont décidé de se constituer en Groupe Parlementaire. Ce groupe Parlementaire dénommé « Forces cauris pour un Bénin émergent » est dirigé par l’honorable Alia Edgar. Le groupe Parlementaire Fcbe soutient dans les détails le programme d’action du président de le République en tenant grand compte des valeurs humaines, éthiques, politiques et économiques indispensables à l’enracinement de la Démocratie.
Je vous remercie
Ont signé
Règlement du contentieux sur la LEPI et le RENA : Le choix du juge divise les députés
Les députés ont démarré, depuis le jeudi 30 avril 2009, l’examen en plénière de la loi relative à l’établissement de la Liste électorale permanente informatisée (LEPI). Au sujet du choix du juge du contentieux relatif à la réalisation du RENA, ils n’ont pas réussi à accorder leurs violons.
Par : Hermann MIGAN ( coll)
Les députés ont commencé l’étude de la loi relative à l’établissement de la Lépi. Ils reprennent les travaux, ce jour lundi 4 mai 2009. Mais les discussions ont achoppé sur l’institution qui assurera le règlement des contentieux lié à la réalisation du recensement national approfondi (RENA) et l’établissement de la liste électorale permanente informatisée (LEPI). Est-ce la Cour constitutionnelle ou la Cour suprême ? Les députés ne sont pas arrivés à accorder leurs violons sur cette question. L’article 5 alinéa premier de la loi en étude dispose que tout le contentieux de l’organisation du recensement électoral national approfondi (RENA) et de l’établissement de la liste électorale permanente informatisée (LEPI) relève de la cour constitutionnelle. Non !, rétorque le député Ismaël Tidjani Serpos. A l’en croire, le recensement et l’établissement étant des activités préélectorales, la cour constitutionnelle ne serait pas indiquée pour régler les contentieux liés à leur réalisation. S’appuyant sur les dispositions de l’article 114 de la constitution du 11 décembre 1990, la présidente de la commission des lois, Hélène Aholou Kèkè a soutenu que la cour constitutionnelle est la juridiction compétente pour connaître desdits contentieux. Elle sera appuyée par le député Epiphane Quenum et le ministre chargé des relations avec les institutions Zacharie Baba Body.
Naissance du groupe parlementaire Fcbe : L’opposition contourne Rosine Soglo
4 mai 2009
Le processus de l’isolement de la Renaissance du Bénin (Rb) et de sa présidente Rosine Vieyra Soglo a commencé. Après avoir avalé les couleuvres des mois durant les autres acteurs politiques de l’opposition non déclarée ont aidé à la naissance du groupe parlementaire Fcbe pour se libérer du joug des députés Rb.
L’honorable Rosine Vieyra Soglo a perdu jeudi dernier du terrain. Avec la naissance du groupe parlementaire Fcbe ces derniers n’ont plus visiblement besoin d’elle pour s’imposer à l’Assemblée nationale. Jusqu’à moins de trois heures plus tôt ce jeudi l’ex-première dame des années 1990-1996Mme Rosine Vieyra Soglo a fait tout pour faire passer la Liste électorale permanente informatisée (Lepi) que ses collègues de l’opposition non déclarée combattaient. Alors qu’elle évitait ce jeudi tout contact avec ses collègues du 12 mars 2008 et des concertations d’Abomey et de Bohicon les autres députés Rb et elle ont pu prendre partdans son bureau à un entretien avec le président de l’Assemblée nationale. Pendant 45 minutes au moins le professeur Mathurin Coffi Nago a pris son temps pour convaincre les parlementaires de la Renaissance du Bénin à la cause gouvernementale. Il fallait faire passer la Lepi avant 15 heures ce jour. Selon des sources parlementaires crédiblesc’est sur cette décision que les députés Fcbe invités au Palais de la Marina à l’aube du même jeudi se seraient entendus avant de mettre le cap sur Porto-Novo. Et pour sa partMathurin Nago devrait s’organiser pour faire un deal avec les Renaissants à ce sujet. Car c’est grâce à eux que le pouvoir du Changement pourra avoir la majorité requise pour atteindre ses objectifs. Et il semblait déjà que les discussions étaient bien avancées pour impliquer les hommes de Rosine Vieyra Soglo à la cause. Il ne restait dit-on, que quelques réglages pour mettre les autres députés du G 4du G 13 et de Force Clé devant le fait accompli. Mais ironie du sort, ces derniers n’avaient aussi pas croisé les bras. Conscients de la situation, ils s’étaient préparés en conséquence pour ne pas continuer à avaler les couleuvres. Vers 14 heures les uns et les autres ont compris que la présidente de la Renaissance du Bénin Mme Rosine Vieyra avait déjà perdu son Joker.
Des démissions en cascades des groupes parlementaires Fcbe
Aussitôt après la concertation que le professeur Mathurin Coffi Nago a eue avec les députés de la Renaissance du Bénin qu’il s’est rendu compte de la crise dans son propre camp. Il y avait déjà cinq démissions sur sa table et d’autres annoncées qui ne devraient pas tarder à atterrir. C’était la débandade et on multipliait les coups de fils pour faire revenir en vain l’ordre. Le président Mathurin Coffi Nago était contraint à se replier dans son bureau pour appeler certains de ses proches à la rescousse. Pourtant il était prévu qu’il descende dans l’hémicycle après la réunion avec les députés Rb. Pour obliger leurs autres collègues hostiles à la Lepi à les rejoindre pour ne pas se faire raconter l’événement. Ce sont les députés Fcbe Janvier Yahouédéou, Luc da Matha Sant’Anna, Edgar Alia, Samou Séïdou Adambi et Zéphirin Kindjanhoundé qui étaient les premiers à quitter leurs anciens groupes parlementaires. Ils seront rejoints ensuite par leurs collègues Eloi S. Aho, Adam Boni Tessi, André DassoundoJustin Agbodjèté et Isidore Gnonlonfoun. Mais entre temps, les coups de fils et autres menaces directes vont faire reculer certains d’entre eux. Et des heures durant, il était impossible au sein des Fcbe de réunir les 09 députés règlementaires pour constituer leur groupe parlementaire. Certains agents parlementaires affirment plutôt que c’est la diffusion de cette vague de démission inattendue sur une chaîne de radio qui aurait joué contre le projet. Cette information a été reprise par certains députés démissionnaires paniqués qui ne savaient plus la conduite à tenir. Ils étaient tiraillés dans tous les sens. ’’ Les pressions venaient de partout’’ a lâché un des démissionnaires. Effectivement, on les appelait d’un peu partout à travers le territoire national. Certains pour en savoir plus, d’autres pour les dissuader. De l’autre côté, leurs collègues du G 4du G 13 et de Force Clé qui jubilaient les soutiennent âprement et les incitant à ne pas céder aux pressions. Puis ils ont tenu bon. Mais à la lecture de leur déclaration de constitution de groupe parlementaire, le professeur Mathurin Coffi Nago qui avait suspendu momentanément, la séance pour consulter sa baserevient et affirme que ce nouveau groupe parlementaire ne peut être validé. Parce qu’il n’aurait pas reçu les démissions de tous ses membres. La réaction de son collègue Ismaël Tidjani Serpos ne s’est pas faite attendre. Le député Prd annonce alors à son président qu’il ne lui revient pas de connaître l’existence légale des groupes parlementaires. Pour l’ancien président de la commission des loisMathurin Nago devrait simplement constater la naissance de ce groupe et en prendre acte. Un ensemble d’argumentations qui n’ont rien pu pour faire charger d’avis au président de l’Assemblée nationale.
Descente stratégique de Bruno Amoussou à Porto-Novo
Le président du Parti social démocrate (Psd) et membre du noyau dur de l’opposition non déclarée au Dr Yayi BoniBruno Amoussou a fait un déplacement inopiné le jeudi dernier au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Après une réunion avec ses collègues du G 4du G 13 et de Force Clé, il a fait un saut chez la présidente de la Renaissance du Bénin. La rencontre n’a pas duré. Moins de cinq minutes après son entrée dans la salle d’attente de l’ex-première dame, le président Bruno Amoussou s’en est ressorti. La situation a suscité d’autres polémiques. Dans la foulée, certaines indiscrétions informent que le président du Psd n’aurait pas été reçu et Mme Rosine Vieyra Soglo aurait prétexté un empêchement pour refuser l’audience à Bruno Amoussou.
Jean-Christophe Houngbo (Br. Ouémé-Plateau)
constitution d’un nouveau groupe parlementaire fcbe
Yayi pourra-t-il convaincre les députés FCBE « rebelles » ?
- Edgar Alia
La séance plénière du jeudi dernier à l’Assemblée nationale a vu naître un nouveau groupe parlementaire. Baptisé Force Cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et présidé par le député Edgar Alia, ce groupe parlementaire est composé de 9 députés de tendances différentes. De sources concordantes, l’on apprend que d’autres députés sont annoncés pour rejoindre les 9 dans leur nouvelle aventure. Les noms des députés Justin Agbodjèté et Zéphirin Kindjanhoundé sont les plus cités. Aussi, le député Rachidi Gbadamassi aurait-il pu être membre de ce groupe parlementaire, n’eût été le refus catégorique des députés Seidou Adambi et Janvier Yahouédéou de collaborer avec lui, apprend t-on des mêmes sources. Il faut également noter que le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago n’a pas validé la création du groupe parlementaire Fcbe parce la plupart des membres qui le composent n’ont pas démissionné des groupes parlementaires auxquels ils appartenaient avant de former ce groupe. Aux dernières nouvelles, ces députés se seraient déjà mis en règle en démissionnant de leurs anciens groupes parlementaires.
Un groupe pour sauver la démocratie béninoise ?
Dans la déclaration du groupe parlementaire Fcbe, le président Edgar Alia a signifié que les membres de son groupe parlementaire entendent soutenir le Chef de l’Etat en imprimant un véritable sens au concept du changement qu’il prône. Aussi, a-t-il déclaré dans la même motion que la démocratie béninoise, tant saluée par la communauté internationale, est en train de perdre ses lettres de noblesse et qu’il faille la sauver. Mais, au-delà de cette déclaration du groupe parlementaire Fcbe sur l’état de la démocratie béninoise, ce qui surprend le plus dans le groupe parlementaire Fcbe est la présence en son sein du député Walis Zoumarou. Pour ceux qui ne le savaient pas, Walis Zoumarou a été élu député sur la liste Fcbe lors des élections législatives de mars 2007. Mais aujourd’hui, il fait partie des opposants farouches au régime du président Boni Yayi. Cependant, pour le député Walis Zoumarou, sa présence au sein du groupe parlementaire Fcbe ne signifie aucunement son retour dans la mouvance présidentielle. Il se réclame toujours membre du G13, envoyé par ses pairs du G13 pour sauver la création du groupe parlementaire Fcbe. Au fait, à en croire certaines indiscrétions, ce nouveau groupe parlementaire devrait être dénommé ’’Fcbe-Patriote’’ et constitué par 12 députés. Mais à la dernière minute, 4 parmi ces 12 députés ont changé d’avis. Il fallait donc trouver un député pour répondre aux dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui exige 9 députés pour la formation d’un groupe parlementaire. C’est ainsi que le député Walis Zoumarou a rejoint le groupe parlementaire Fcbe, réduisant du coup son ancien groupe parlementaire G13 à 12 députés. Ceci porte véritablement à croire que les membres du groupe parlementaire Fcbe ne seront pas aux ordres du Chef de l’Etat pour lui conforter une majorité mécanique au sein de l’hémicycle. Le député Walis Zoumarou l’a d’ailleurs confirmé hier sur l’émission ’’Zone Franche’’ de Canal3. Selon lui, le nouveau groupe parlementaire Fcbe entend mettre fin à cette tendance qui donne facilement la majorité à un camp avec juste un ou deux députés lorsqu’il est question de vote à l’Assemblée nationale. Par ailleurs, il a déclaré qu’il est inconcevable que l’Assemblée nationale continue d’être un ’’marché de débauchage’’ des députés à coût de millions de Fcfa, voire de milliards dans le seul but d’avoir la majorité au parlement.
Déclaration du groupe parlementaire Fcbe
Monsieur le président,
Chers collègues,
La démocratie béninoise, mise sur les fonts baptismaux suite à la conférence nationale des forces vives de la Nation de févier 1990 a fait son chemin pour atteindre un âge respectable. Cette situation lui a valu l’admiration de plusieurs Nations du monde. Le Bénin est devenu de ce fait, un exemple de démocratie pour la quasi-totalité des pays africains francophones. C’est la vitalité de cette démocratie qui a permis l’organisation des élections à bonne date et surtout les alternances pacifiques au sommet de l’Etat. L’enracinement du processus démocratique et la maturité du peuple béninois ont favorisé l’accession au pouvoir du Docteur Boni Yayi. Par ce geste, le Bénin a très bien montré sa volonté de voir son destin géré autrement. Les Béninois de ce fait ont surpris une fois encore le monde en désignant un technocrate jeune et dynamique pour conduire les affaires du pays. Après trois années de gestion, il était nécessaire de donner un nouveau souffle à la machine du changement et doper le morale des Béninois pour la poursuite des actions de développement engagés par le Chef de l’Etat. C’est pour soutenir ces actions du président de la République et corriger les imperfections inhérentes à toute œuvre humaine, et surtout redonner au changement, son caractère éthique, que les députés Fcbe dont les noms suivent ont décidé de se constituer en groupe parlementaire. Ce groupe parlementaire dénommé Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) est dirigé par Edgar Alia. Ce groupe parlementaire soutient dans les détails, le programme d’actions du président de la République en tenant grand compte des valeurs humaine, éthique, politique et économique, indispensable à l’enracinement de la démocratie.
Mesdames et Messieurs, je vous remercie
Ont signé
1-Eloi Aho
2-Edgar Alia
3-Boni Tessi Adam
4-Zoumarou Walis
5-Da Matha Sant’Anna Luc
6-Dassoundo André
7-Gnonlonfoun Isidore
8-Seidou Samou Adambi
9-Yahouédéou Janvier
4-05-2009, Karim Oscar ANONRIN
Crise dans la mouvance présidentielle : Les raisons de la démission de 10 députés Fcbe
4 mai 2009
La démission le jeudi dernier de dix députés Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de leurs groupes parlementaires s’explique par trois raisons. Outre le mécontentement lié aux conditions de débauchage de l’honorable Rachidi Gbadamassi, ces députés sont préoccupés par leur avenir politique et les promesses non tenues.
La démission des dix députés trouve son fondement dans les derniers développements de l’actualité politique. On dit que le parlementaire G 13 Rachidi Gbadamassi a été débauché au moyen de plusieurs millions de Fcfa. Au moment où les partisans du chef de l’Etat sont contraints de chanter uniquement les louanges du Changement. Ils sont considérés comme des acquis dont on peut se passer pour se lancer dans la conquête d’autres partisans. Mieux, on est aussi à deux ans des échéances électorales pour les législatives. Le président Yayi Boni qui est le chef des Fcbe ne dit rien pour ce qui concerne la gestion des listes pour ces élections. Il est seulement sur le terrain et oblige ses partisans à faire comme lui pour sa seule réélection en 2011. Et on se rappelle que la situation a été identique en 2007 quand il s’est agi de faire les listes. Il a été bien difficile pour nombre de ses partisans de trouver une place sur la liste gouvernementale. Quand les autres n’en pouvaient plus, ils ont dû se retrouver par affinité pour ceux qui le pouvaient pour se tirer d’affaire. Le reste qui s’est réveillé un peu tardivement a raté le rendez-vous et se mord encore les doigts. Aucun député ne veut plus vivre cette mauvaise expérience qui a précipité la retraite politique de nombre de leurs prédécesseurs. Surtout que la mouvance est désormais plurielle pour une liste de 83 personnes pour la députation. Et il faut être d’abord élu député avant d’espérer se faire nommer ministre. C’est pour éviter d’être mis au dernier moment devant le fait accompli que ces députés ont commencé par prendre leur destin en main. D’ailleurs, ils ne seront pas les seuls. D’autres vagues de démissions sont en vue à l’Assemblée nationale comme dans les conseils communaux. Pour ces derniers, c’est le phénomène Bio Tchané qui se précise de plus en plus qui n’arrange pas le président Yayi Boni. Et celui-ci qui aurait pu prendre du temps pour organiser les siens s’est lancé dans l’inconnu pour la conquête d’autres partisans. Aujourd’hui, il a des cas comme Isidore Gnonlonfoun et Zéphirin Kindjanhoundé sur les bras et ne fait rien pour les fidéliser. Après avoir abandonné les leurs, ils attendent toujours le recasement de certains de leurs proches.
Le cas Séïdou Adambi ou Adam Tessi
A voir de près, il sera bien difficile au député Rachidi Gbadamassi de retourner au G 13 à cause des prises de position et des déclarations de part et d’autre. Ainsi, le terrain de Parakou où l’homme s’est illustré comme un baobab et comme le n°2 après Yayi Boni devient du coup libre. Il serait plus facile à Samou Séïdou Adambi de commencer à travailler avec le G 13 que de continuer à être dans cette mouvance déjà trop large. C’est la même chose pour son collègue Adam Tessi à Nikki où l’étau se resserre de plus en plus contre le pouvoir. Leurs collègues Janvier Yahouédéou, Eloi Aho et André Dassoundo ont aussi bien intérêt à ne pas attendre une liste gouvernementale pour avoir déjà pris certaines positions contre le chef de l’Etat. Et quand on prend tous ces députés démissionnaires, ils doivent souffrir également d’un problème de moyens pour gérer à bien les prochaines élections qui risquent de leur coûter plus du double de ce qu’ils ont à dépenser tout dernièrement. Voilà que leur collègue Rachidi Gbadamassi a déjà pris une bonne avance sur eux avec ce qu’a coûté son départ du G 13. C’est déjà plusieurs millions d’économie pour mener à bien la campagne. Et le chef de l’Etat n’a pas encore fini d’enlever d’autres députés de cette façon. Ainsi, le choix du nom ’’ groupe parlementaire Fcbe’’ avec le soutien d’un Wallis Zoumarou peut-être vu comme une prise de conscience générale pour faire comprendre au chef de l’Etat la situation actuelle. S’il comprend vite et saisit la balle au bond, tout pourrait revenir dans l’ordre. Dans le cas contraire, c’est déjà une opposition dure qui vient de naître dans son propre camp et pourrait bien s’étendre.
J-C H (Br. Ouémé-Plateau).
Wallis Zoumarou sur Canal 3 : « Yayi Boni menace Bio Tchané »
4 mai 2009
L’honorable Wallis Zoumaroudéputé G13 était l’invité de l’émission « Zone Franche » de Canal 3 ce dimanche 3 mai 2009. Occasion pour lui d’aborder plusieurs aspects de l’actualité nationale. Au cours de cet entretienl’invité affirme que c’est la gestion actuelle du pouvoir caractérisée par la corruptionla manipulation et l’intimidation qui justifie sa position.
Il en veut pour preuve les menaces de désengagement concernant la sécurité du potentiel candidat aux prochaines présidentielles Abdoulaye Bio Tchané à qui on aurait même exigé la démission de la Boad. L’honorable Zoumarou dit avoir reçu ces informations de Bio Tchané lui-même. Il a par ailleurs soutenu que l’actuel directeur de la Boad sera bel et bien candidat en 2011. Par ailleurs, l’invité s’est indigné de la gestion du président Nago. Pour lui, en étant à la solde de l’Exécutif, le président l’Assemblée nationale est à la base des blocages répétés à l’Assemblée et du rejet des trois rapports Nago.
En conséquence, poursuit-il, il devrait démissionner du moins, c’est ce que recommande le bon sens. C’est cette mauvaise gestion de Mathurin Nago qui a poussé 8 députés et lui à s’organiser en groupe parlementaire afin de se battre pour restaurer une certaine éthique à l’Assemblée nationale. Dans ce cadre, ils ont conclu un accord avec les députés Fcbe qui sont dans le groupe. Leur ambition est d’empêcher les transhumances intempestives et les débauchages de députés comme le cas récent du député Rachidi Gbadamassi. Pour ce dernier même si son départ de l’opposition n’entrainera pas tout le septentrion, Zoumarou souhaite qu’il revienne parce que quoiqu’on dise, il demeure l’un de ceux qui ont la hargne de dire certaines vérités au pouvoir en place. Concernant l’élaboration la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), Wallis Zoumarou dit être opposé à toute précipitation dans cette entreprise car le risque de fraude peut s’avérer énorme.
Didier Kassaraté (Stag)
Présidentielles de 2011 : Sat/jeunesse suscite la candidature de Bio Tchané
4 mai 2009
Les jeunes de la Solidarité autour d’Abdoulaye Bio Tchané (Sat) ont tenu au centre artisanal de Dassa-Zoumé le samedi dernier un meeting qui vise à susciter et à soutenir la candidature de Abdoulaye Bio Tchané pour 2011. Pour le président de Sat/jeunese, Germain T Badjagou, le peuple est abusé, exploité, trompé, abandonné honteusement sur les carreaux de la misère.
M. Badjagou a choisi de ne plus accorder de crédibilité au gouvernement du Dr. Boni Yayi et de susciter une nouvelle candidature, celle du Dr Abdoulaye Bio Tchané. Sat/jeunesse trouve en lui, un homme sérieux, bien éduqué, compétent, homme de parole et d’action, croyant, plein d’idées innovatrices, de courage et d’abnégation. Des représentants de plusieurs départements, sont intervenus pour soutenir l’initiative. Pour Soulé Dankoro, la jeunesse béninoise vient de poser un acte historique car c’est pour la première fois qu’elle se mobilise pour demander officiellement la candidature d’un aîné comme Bio Tchané. « Si Bio Tchané est candidat, je le soutiendrai .S’il ne l’est pas, je ferai tout pour qu’il soit candidat », a averti le Colonel Dankoro. Par ailleurs, ce meeting a suscité aussitôt des réactions contraires des partisans des Fcbe qui sont descendus dans la rue pour manifester leur indignation face à ce soutien à Bio Tchané. Ils réitèrent leur soutien indéfectible au Dr Thomas Boni Yayi.
Séverin D.Balèrou (Br Zou/Collines)
Zinzindohoué et Fagnon capitulent devant Dankoro
Les ministres de l’Intérieur Armand Zinzindohoué et des Travaux publics, Nicaise Fagnon natifs de Dassa-Zoumé ont montré leur limite par rapport à la tenue dans la cité des 41 Collines, de la rencontre qui a servi à susciter la candidature de Abdoulaye Bio Tchané à la présidentielle de 2011. Ces deux membres du gouvernement ont été respectivement défiés par le Colonel à la retraite Soulé Dankoro et l’organisateur principal de cette manifestation Germain Badjagou, un jeune aux dents de loup.
Casimir Atchokossi (Br:Zou-Collines)
Sur Zone franche
Wallis Zoumarou se dresse contre le charlatanisme au sommet de l’Etat
- Wallis Zoumarou, membre du G13
Le régime du changement est la pire chose qui est arrivée au Bénin depuis avril 2006. C’est du moins ce qu’il faut retenir du tableau peint hier sur Zone Franche par le député Wallis Zoumarou. Et pour mieux illustrer sa conviction politique, c’est d’abord de la situation au parlement et de la gestion faite par le président Mathurin Nago qu’il est parti. Selon lui, le fait que le président Nago soit au perchoir bloque le parlement. D’ailleurs, il a son idée sur la ténacité de la deuxième personnalité à garder son fauteuil malgré les rejets successifs de son rapport d’activité. Il assure : " Si je dois être un handicap pour le fonctionnement d’une institution, je démissionne ". La création du groupe parlementaire Fcbe à laquelle il a adhéré malgré qu’il réclame toujours son appartenance au G13 est pour lui une panacée afin que le changement ne soit pas statique. Se prononçant sur la crise au sein de l’Unsp, sa formation politique où certains de ses lieutenants l’ont lâché, il fait remarquer que c’est de leur droit et que cela ne l’émeut guère. Car, a-t-il continué, non seulement ces derniers ne participent pas activement à la vie du parti, mais c’est un phénomène général qui voit les cadres courir pour leur ventre et non pour des convictions politiques.
Pas une Lépi qui va aggraver la situation
A l’instar de la société civile et de la classe politique, l’honorable Wallis Zoumarou est pour la Lépi. Cependant, il nuance : " Je ne suis pas sûr qu’on sera prêt avant 2011 ". Et pour ce, il demande que ceux qui veulent de la Lépi à tout prix avant 2011 et qui conditionnent leur participation aux présidentielles au cours de la même année se ravisent. " Ils ont beau être président de la République, ils ne sont pas la Constitution… "
" Les soutiens les plus sûrs de Bio Tchané se retrouvent au sein de Fcbe "
Wallis Zoumarou est un ardent défenseur de la candidature de l’actuel président de la Boad, Bio Tchané. Il l’a non seulement réaffirmé sur Zone franche, mais a décidé d’y consacrer ses dernières forces. " Je ne suis pas demandeur d’un poste ministériel. Ma seule satisfaction serait de voir Bio Tchané élu en 2011 et qu’il s’ensuive une meilleure gestion de notre pays.
Boni Yayi n’a rien fait
La tournée pour la promotion de l’agriculture, les infrastructures routières, les micro-crédits aux plus pauvres, la gratuité de l’enseignement et de la césarienne ne sont pas des initiatives à louer. Pour l’invité de Zone franche, non seulement elles sont entourées de charlatanisme mais elles ont été prises sous Mathieu Kérékou. " Tout ce qui se fait actuellement, c’est depuis Kérékou, le gouvernement du changement n’a pris aucune initiative " a-t-il affirmé. Pour finir, il a reproché à la Cour constitutionnelle d’être partisane et au Dr Boni Yayi de bloquer son droit à être dédommagé du préjudice causé à lui en 1999 et le chantage fait à ceux qui ne partagent pas la vision du changement. A cet effet, Wallis Zoumarou prévient : " Le pays est mal dirigé et si on n’y prend garde, on va tout droit dans le mur ".
http://www.benininfo.com/fraternite_web.htm
4-05-2009, Angelo DOSSOUMOU
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