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C’EST MAINTENANT, C’EST AUJOURD’HUI !
Le Front de Défense de la Démocratie à sa création le 13 octobre 2010 a lancé «un vibrant appel à notre peuple…à travailler quotidiennement à barrer la route à l’arbitraire, à la confiscation et à l’exercice personnel du pouvoir, au pillage et aux bradages de nos ressources nationales ». Il s’agit là de son orientation, de sa plate forme. Il s’agit d’un appel de départ pour combattre et vaincre le régime qui incarne l’arbitraire, l’exercice du pouvoir personnel, le pillage et le bradage de nos ressources nationales, le pouvoir tyrannique, corrompu et apatride de Boni YAYi.
C’est donc maintenant, c’est aujourd’hui qu’il faut se mettre à détruire ce système de pillage et d’arbitraire. Il y a déjà trop d’attaques des libertés, trop d’arbitraire commis par les préfets de Boni YAYI contre les libertés. Il y déjà trop de pillage de nos ressources nationales, depuis les ressources des frais d’escorte, les budgets de la CEN-SAD, les machines agricoles, la vaste et infamante escroquerie des épargnes des populations dans la scabreuse affaire ICC et consorts. On ruine les entreprises publiques. On détrousse le Trésor public. On s’acharne à marche forcée à brader Bénin-Télécom.
Il y a déjà trop de massacre des élèves et étudiants avec les programmes néocoloniaux et inadaptés dit Nouveaux Programmes, trop de gâchis des efforts des parents. Deux élèves sur trois ont échoué au BAC, plus de la moitié au BEPC. Les jeunes sont bâillonnés par un scandaleux règlement intérieur qui leur interdit toutes libertés et les empêche de lutter comme leurs aînés des temps de l’UGEED ou du FACEEN.
Il y a trop de frustration dans nos administrations et services publics, trop de nominations arbitraires et partisanes, trop de flous dans la gestion des projets d’Etat qui servent de pompes à finances pour le pouvoir en place. Tous les pans de la société sont en décomposition morale.
C’est maintenant et aujourd’hui qu’il faut se mettre à couper tous ces fils qui retiennent debout le pouvoir arbitraire de Boni YAYI, toutes ces artères qui irriguent le cœur du système failli.
Il ya déjà trop de preuves que la tête du système, Boni YAYI prépare des élections belliqueuses et se proclamera vainqueur. C’est donc aujourd’hui et maintenant qu’il faut se lever pour le chasser.
Attendre six mois, ce sera trop tard, ce sera plus compliqué. La ruine sera plus profonde. Bénin Télécoms aura été bradé. Une nouvelle génération de jeunes aura encore été massacrée par les NPE. Les vendeuses des marchés encore plus dépouillées. La décomposition aura empiré.
Attendre six mois encore, ce sera trop tard, ce sera plus compliqué, car aux élections, le dictateur escroc se proclamera vainqueur et se sera mieux organisé. Et les puissances extérieures qui, malgré les protestations de tout un peuple, continuent de financer la LEPI frauduleuse, se drapant du pagne de la « Communauté Internationale » délègueront des observateurs payés pour proclamer que « globalement les choses se sont bien passées », enverront des missions de paix, des équipes de médiateurs, proposeront un « gouvernement d’union nationale » pour finalement imposer l’imposteur, Boni YAYI. Nos malheurs se poursuivront, en plus grand, en plus pénible !
Contre ce scénario que tout le monde voit, il n’y a rien d’autre à faire maintenant que le soulèvement général du peuple. C’est la seule voie, la plus démocratique de toutes. La constitution en vigueur dans notre pays le reconnaît en son préambule lorsqu’elle vise la Charte des droits de l’homme qui stipule en son article 35 : « Quand le Gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. ». Il n’y a donc pas d’échéance qui s’impose au peuple dans ce cas, car c’est à lui qu'appartient la souveraineté.
Notre peuple connaît cette voie. Depuis "l’Agbogbozan" des Evhé-Waci, les mouvements d’octobre 1963 et ceux de 1989, notre peuple sait que le soulèvement populaire est la voie de libération des griffes d’un pouvoir tyrannique !
C’est donc maintenant, c’est aujourd’hui qu’il nous faut nous lever pour chasser le pouvoir personnel de Boni YAYi ; et instaurer à sa place le pouvoir réel aux mains des travailleurs et des peuples du Bénin. C’est maintenant et aujourd’hui, afin que contrairement à ce qui s’est passé depuis 1960, nous puissions être fiers, dans vingt ans, dans cinquante de regarder nos enfants, nos petits-enfants en face !
C’est aujourd’hui, c’est maintenant le départ pour la gloire !
Cotonou, le 22 Octobre 2010
Le Parti Communiste du Bénin
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