Il y a certes une identité générale sinon générique entre les Africains sous l’angle du spectacle calamiteux qu’ils offrent au monde depuis cinquante ans au moins de ce qu’on appelle pince sans rire “indépendance” ; car il saute aux yeux que le mot lui-même est un contresens et qu’il n’y a ni indépendance économique ni politique et surtout ni mentale. Et c’est là la source de toutes les calamités africaines. Mais cela est une autre histoire ; l’identité générale des Africains sous l’angle de la calamité est un fait. Mais, de toutes les espèces d’Africains “indépendants” que l’histoire a produites, c’est l'espèce francophone qui est la plus calamiteuse, parce que la plus aliénée, la plus ruineuse et la plus ruinée. Et, avec les décennies passant, cette spécificité, ce décalage, s’il n'est déjà visible, se fera protubérance comme le nez au milieu de la figure du continent. Voilà ce qu’il en coûte d’avoir pour maîtres de spirituels serpents venimeux.
Amida Bashô
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