Pourquoi les Français n'ont-il pas voulu tuer le Roi Béhanzin une fois capturé ?
Parce qu’au fond d’eux-mêmes, ils éprouvaient pour lui un très grand respect. Ils l’avaient combattu mais sûrement tout en respectant les valeurs au nom desquelles il leur avait résisté. C’est très complexe. Dans son livre, Annie Voisin [1]raconte même que du temps de Glèlè, les Français avaient déjà repéré dans le prince Kondo, héritier du trône, un obstacle potentiel à leurs plans futurs. A sa chute, les avis avaient divergé sur la manière de traiter son cas. Certains avaient suggéré une résidence surveillée ; d’autres persuadés de sa popularité et de sa capacité à rebondir tant qu’il demeurait dans son royaume, avaient fini par convaincre de la solution qui leur semblait la meilleure à savoir la déportation.
Réponse de Jean-Baptiste Adjibi, interview Africulture le 29/09/2005
[1]Annie Voisin, Un missionnaire nantais et la colonisation du Dahomey, Alexandre Dorgère, 1855-1900 ; éditions Afridic, collection Biographies, septembre 2005.
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Bonjour,
Je suis tombé sur votre site Internet par hasard. J'ai eu connaissance de certaines de vos publications. Je vous invite à assister à un café littéraire autour du roman de Dave Wilson, Le menuisier de Calavi, grand prix littéraire du Bénin.
Date : le 17 janvier
Heure : 18h
Lieu : 181, avenue Daumesnil, Paris 12è
Café animé par Sophie Ekué (RFI), en présence de l'auteur.
Cordialement,
Jean-Baptiste.
Rédigé par : Adjibi Jean-Baptiste | 12 janvier 2008 à 21:06