Pourquoi faut-il qu'un peuple entier se comporte parfois en victime résignée implorant salut dans les Églises, les Temples et les Mosquées ?
Parce que la joie de vivre a fait place à l'angoisse quotidienne, du fait que les partis se font et se défont, chacun promettant le bonheur qu'il ne peut donner et que, heureusement, le dynamisme des ONG, des Églises, des Temples et des Mosquées lui procure un peu d'espoir. Il est difficile de comprendre que plus d'une centaine de partis politiques s'agitent et gesticulent autour et en compagnie de gens tristes, sans pouvoir marquer une pause pour réfléchir. « Le sang du pauvre, c'est de l'argent, on en vit, on en meurt depuis des siècles, il résume expressivement toute souffrance ».
Le Bénin est pauvre, son sang avait nourri d'autres continents. Faut-il qu'il prenne aujourd'hui le chemin de l’autodestruction, de l’autoflagellation ?
Article connexe : L' Ivresse du Religieux
Extrait de Pour un Bénin métamorphosé, Basile ADJOU-MOUMOUNI, les éditions du Flamboyant, 1999.
Copyright, Blaise APLOGAN, 2007, © Bienvenu sur Babilown
Commentaires