| Tension diplomatique entre le France et le Cameroun après la capture de huit ressortissants français présumés membres du groupe terroriste Boko Haram. Le Cameroun insistant, sur sa volonté de juger les terroristes français au Cameroun. Ce qui n’est pas du goût de Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française qui est accouru au Cameroun pour la circonstance.
Selon le journal nigérian Thisday, une source du renseignement nigérian a fait état de cette tension diplomatique entre la France et le Cameroun à la suite de la découverte choquante que certains citoyens français sont membres dévoués de la secte, après leur retour d’activité dans le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie (ISIS).
Selon les informations, la France aurait réprimandé son ancienne colonie pour avoir décidé de juger les terroristes au Cameroun au lieu de les remettre aux autorités françaises.
Furieux de l'audace du Cameroun de détenir ses concitoyens, le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, aurait ordonné que les suspects européens lui soient remis avec effet immédiat.
Toutefois, les autorités camerounaises auraient protesté contre ce qui est vécu comme le mépris français et la manière dont la France a exigé la libération de ses ressortissants.
«M. Laurent Fabius, a ordonné au Cameroun de lui remettre immédiatement les huit Français membres de Boko haram capturés par nos hommes de sécurité, et a exigé leur restitution immédiate à la France afin qu'ils soient jugés sur le sol français, ignorant notre souveraineté et notre indépendance, a dit un Ministre Camerounais.
« Les Français agissent comme si le Cameroun était leur boy auquel ils peuvent commander et ignorer le fait que nous avons nos propres lois avec lesquelles nous pouvons juger les terroristes. » Selon une source militaire citant le directeur de l'information de l’Armée du Nigeria, le Major-général Chris Olukolade, le groupe Boko haram, outre des Tchadiens, comprend une grande présence d'Arabes, de Maliens et d’autres islamistes qui ont rejoint la secte.
« Maintenant, nous avons vu des preuves de la participation française et européenne. C’est une indication majeure que Boko Haram a un soutien étranger très actif et sophistiqué. Je conseille que l'Union africaine prenne les choses en main.
« La France essaie de faire taire les Camerounais mais l'Afrique doit saisir l'occasion et tirer cette affaire au clair. Ils ne doivent pas s’en tenir pour quittes », a déclaré la source militaire. Alan Basilegpo ibinimori | | |
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