Dixit : Le Regard Sans Concession d'un Orfèvre Béninois Qualifié

Yayi Boni est déconnecté des réalités sociales, culturelles, voire des fondements du Bénin lui-même. Dixit Olympe BHÊLY-QUENUM

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Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown

Comments

[Rédigé par : A.B.]

Si le pape critique Yayi Boni, tu dirais, ouais, les chrétiens ont massacré les Indiens en Amérique, et en tant que répondant historique, il ferait mieux de la boucler... Ah, toujours le même raisonnement tendu, manichéen, et sûr de soi comme celui là qui a lu dans le marc de café ou qui est dans le secret des dieux. A force de ne pas douter ne serait-ce qu’un tout petit peu, on en devient presque douteux... Le danger dans ces cas-là, c'est la propension à raisonner, à rationaliser, à ratiociner sans fin. Et du coup, on tombe dans "l'infalsifiable" ; or une théorie infalsifiable est un mythe...

D’une manière soutenue, tu joues à merveille le rôle du lièvre thuriféraire, ou de l’’intellectuel du parti. Toi aussi, tu as eu Yayi au téléphone ? Je connais des gens qui l’ont eu au téléphone et qui ne se tiennent plus de joie. Ils en sont ivres, que dis-je ? fous de fierté, et ils bavent comme des escargots... Ils ont pris langue avec un président ! Vous vous rendez compte ! Mais Yayi Boni n’est jamais qu’un président de... Cotonou... Un nain politique en fin de parcours...

[Rédigé par : Thomas Coffi]

Fourvoyé peut-être par ceux qui entretiennent des rancoeurs envers Yayi Boni pour son refus de brader la confiance de ses électeurs contre des intérêts de partis, le doyen O.B.Q s'élance je le crains dans un débat dont certains éléments fondamentaux lui échappent sans doute, lui qui malgré sa proximité affective envers son pays natal est tout de même déconnecté depuis des lustres de la réalité quotidienne qui n'est pas restée statique non plus. Cette réalité n'est plus certainement ce qui est restée dans sa mémoire poétique. Yayi Boni a compris les besoins des couches les plus défavorisées de notre pays et tente d'y remedier par des mesures sociales que point n'est plus besoin de rappeler. Si l'on dit que Yayi Boni ne connaît pas les réalités sociales de notre pays, ce n'est certainement pas ceux qui ont occupé les sphères privilégiées de notre pays pendant des décennies et qui ont laissé les hôpitaux dans un état innommable, l'agriculture à l'état préhistorique, ce ne sont certainement pas ceux-là qui pourraient lui donner des leçons. Le doyen O.B.Q devrait y regarder par trois fois avant de se laisser fourvoyer par ces cris d'orfraie.